C'est après avoir mis 2H pour rentrer chez moi (merci Transpole) et après avoir écouter deux fois la Sonate pour piano n°14 de Beethoven, que je me suis demandé si j'avais pas des choses à dire, où plutot à écrire.
Ah peut être aussi y'a t'il le fait que j'ai une partie de ma fesse droite en photo sur un calendrier de la Jeunesse Communiste ? En tout cas, !ça! c'est vraiment la grande classe !
La faculté d'être en faculté.
La fac, c'est plutôt marrant mine de rien. Okay ça nous fou dans la merde, surtout quand on est en médiation culturelle, mais qu'importe. Tu veux aller en cours, avant ta salle, t'entends un concert dans le coin, alors forcement tu squatte. Ou aussi, tu débarques pour des infos pour tes partiels, et les prof ne te disent rien, où ils ne sont pas là. Mais le semestre est terminé, et ça tu ne le savais pas. Quand commencera le deuxième ? - pas de réponse de ton UFR.
D'autres ont pourtant un deuxième semestre et des cours... Mais en fait on s'en fou...
...Ou plutot je m'en fou. ça faisait deux mois que j'en glandais pas une, que j'allais dire bonjour à la vie, à babord et à tribord, tout prenant la flotte.... Et bien je savais pas qu'un cours de cinéma pouvait autant me remettre d'aplomb. Bon certes, ce n'est pas la seule chose qui le permet, mais pas la peine d'en dire plus.
Juste quelques pensées en vrac.
Les rencontres dans le métro.
Vous étiez assis, là, devant eux, à coté de lui, à coté d'elle, vous aidiez la jeune femme et sa poussette, mais vous ne l'aviez toujours pas vu. Elle. Cette personne venue s'assoir juste à coté de vous. Elle vous obsède, vous facine, elle sort un agenda, vous jettez des coup d'oeil furtifs alors qu'elle tourne délicatement ses pages. Elle ne vous regardera pas dans les yeux. C'est ce que vous vous disiez ? Pourtant elle vient juste de le faire! Et vous, vous venez juste de detourner le regard à l'opposé, comme si les autres personnes du métro vous interessez vraiment. Même en regardant le mec du coin qui se fourre presque les cinq doit dans le nez, vous pensez à la personne à coté de vous que vous n'osez plus regarder.
Le métro n'avançait plus. Vous venez de le remarquer, parce qu'à la fin de la chanson que vous écoutiez à l'instant, lors du fondu, vous n'aviez pas perçu un seul bruit de moteur...
Mince. Transpole fait une annonce. Bloqué pour 10mn. D'accord. Alors vous la regardez. Elle était à votre gauche, elle, la personne que, ce soir la, vous convoitiez peut être. Alors elle se retourne, une fois de plus, vers vos yeux, regard que vous detournez une fois de plus, presque naturellement. Pourquoi essayer de se montrer indifférent? Mais bande de crétin! Vous êtes tous de la même souche! Sur ce genre de sentiment là vous réagissez tous pareil! Ne posez plus de question, laissez vous aller.
C'est justement en posant des questions différente que vous vous laisserez aller. Naturellement vous vous demandez si elle joue elle même l'indifference. Allez savoir...
Vous essayez de faire dans le romantisme, mais vous n'y arrivez pas. Vous n'êtes pas romantique. Oui, c'est moi qui décide, car c'est moi qui l'écrit. VOUS n'êtes pas romantique. Alors vous laissez tomber, en repensant en fait à la personne qui vous fait vraiment tourner la tête... Est ce pareil chez El... non, on arrête ce genre de question.
Retournez chez les moutons : vous êtes tout un troupeau bloqué dans une rame de métro.
Un autre fondu dans vos oreillettes. Deux personnes, d'une trentaine d'année, du même style vestimentaire, compatissantes d'être bloquées et se moquant de Transpole très ouvertement, commencent à se faire la conversation. Ils rigolent bien ensemble... En face de vous, même chose, une grand mère geint, puis s'adresse au type qui se donnait un look intello, et qui n'arrêtait pas de vous fixez, sans que vous en ayez compris la raison....
Et si je me tournais vers elle? Et si j'arrêtrais les manières ordinaire, et si je la fixais du regard, je pourrais peut être tenter un petit sourire courtois... Oui. je la fixe. y'a plus qu'à attendre qu'elle me fixe. Je me prends pour un de ces pauvres héros de films sentimentaux, qui n'a pas demandé à être ce qu'il est, c'est à dire le fantasme d'un raconteur d'histoire. Il s'en prendra plein la gueule par la suite, tout comme moi si je continue à la fixer, mais qu'importe, en fin de compte, toutes ces histoires étaient belles dans le sens où plein de choses sont à ressentir. Même la mort et la tristesse y sont souvent belles. Alors fixe là, fixe là, elle aimera peut être ça... Et toi l'intello tourne toi! Je t'ai déjà griller plus d'une fois entrain de me fixer et je sais que tu le fait encore, laisse moi mon moment de gloire et regarde plutot la vieille à coté de toi s'il te plait, je deteste quand on me fixe comme ça je perds mes moyens.... Et "Elle" se retourne vers vous, vers vos yeux... Aaaah vous, nous, nous n'avons pas compris, mais vous avez détourné le regard... ESPECE D IDIOT! Et naturellement vos yeux vont vers l'intello qui vous fixait du regard! - Non, je ne l'insulterais pas, même pas pour vous.
C'est la particularité de ma narration. Je suis vous. Vous êtes moi. Nous sommes vivant et lachés dans un terrain de jeu similaire, et ce tous les jours.
Transpole vous annonce qu'il faut maintenant quitter la rame.
Vous vous levez... Elle se lève... mais en fait, ils se lèvent tous. Ils montent tous, vous sortez en dernier, elle sort juste après vous... Une autre annonce. Vous vous êtes arrêter, mais certainement après elle. Elle était derrière votre dos ( car devant celui ci, c'est moi!).
Plus tard. Les deux trentenaires sont maintenant amis. Ils rigolent bien ensemble. Vous attendez tous le bus relais censé vous amenez 2 arrêts plus loin.
Elle est toujours là, dans le vous, et vous sentez son regard vous suivre... mais quand vous vous tournez vers elle, elle détourne immédiatement. vous vous êtes regardez peut être une seconde au plus, yeux dans les yeux, à 30 mètre l'un de l'autre.
Tiens un fleuriste. J'aime les fleurs, et j'ai jamais compris pourquoi on avait jamais mis de "E" après le R de fleur, mais qu'il y'en avait un à Fleure, parce que c'est très jolie à écrire. De même, j'adore les roses, j'aime les offrir, et justement là, une rose à 1,50€ sous mes yeux...
Et si j'en prenais une, que j'arrivais sur elle, et que je lui sortais : Tenez, c'est pour vous. Acceptez le, c'est un gage de votre élegance. Si vous n'en voulez pas, je ne comprend pas pourquoi vous vous faites si jolie, même si votre élegance est sous sa forme la plus naturelle... mais je ne suis pas là pour parler... enfin si... mais ça me gène, j'aurai bien voulu vous abordez comme il se doit, mais j'avais aucune idée de comment.... STOP.
Vous, lecteur, vous commencez à penser trop fort. Je commence à penser un peu trop fort. Impossible de faire une telle chose dans le monde actuelle. Surtout pas à une inconnue. De toute manière, j'en avais pas envie, je l'ai juste envisagé, ce qui est totalement différent. J'ai toujours eu envie de le faire, certes, mais la/les personne(s) à qui je le ferai ( je risque de ne pas recommencer après l'avoir fait une fois, car j'aurai eu une putain de leçon je crois), aura(aurtont), un véritable traitement de faveur, et j'espère qu'elle le mériterons. Oui, vous pouvez ne pas être mérité par quelqu'un, et ce dans le mauvais sens. Mais restons optimistes. Arrêtons de parler d'amour si niais pour beaucoup.
Vous êtes maintenant dans la navette relais. Vous êtes debout. elle est venu s'installer sur un siège juste à coté de vous, alors que votre bus est carrement le bus le plus large dans lequel vous êtes déjà monté. Seulement d'autres personnes montent. Et vous la perdez de vue. Pour TOUJOURS. Qu'importe. Des choses de la sorte, vous en vivez toutes les semaines...
Les classes préparatoires.
Oui. Parce qu'en ce moment y'a pas mal de clampins qui retournent dans leur ancien lycée juste pour des élèvEs de classes préparatoires... Mais en fait je sais pas trop quoi en dire dessus. La premier couple de mots qui me vient est " acte délibéré". Ne pas chercher à comprendre.
Revisons nos partiels. C'est mieux.