mercredi 19 mars 2008

Consensuel.


CRAQUER

mardi 18 mars 2008

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J'avais cette chose en tête. Cette boule au ventre. Ce mal-être, un néant d'ivresse... Qui partait de quoi d'ailleurs ?



Le raz le bol n'existe pas, ni le vase, ni la goutte d'eau qui en déborde, pas de métaphore à deux balles, juste un dépassement injustifié.
Rien est parfait, et c'est parfait comme ça.
Ce qui se cache sous nos yeux, qui nous semble être ailleurs. Abrutissement automate, sous les pas militaire d'une dictature du cœur. Bouchons y les artères, nous semblons volontaires. Rien, non rien de tout ça ne prend. Pas de "toi", pas de "moi", mais au fond un "nous", et l'orange bleue. Pas de jeu de mot à éplucher.
Aux vues parisiennes, aux envies embrasantes, pour que brule, de mille feu, une rage de vivre, que beaucoup n'accepterons jamais, par jalousie de ne pouvoir ressentir une vie.
Un briquet. Tu es un briquet. Un briquet magique, un briqué spécial. Pas de contes, pas de fées, juste une imagerie délicate qu'on m'empêche d'imager, parce que le monde m'en veut de vouloir t'allumer.

vendredi 14 mars 2008

[60!] Get a ride!


Somethin' stupid. Comme une putain de douche froide. Aujourd'hui j'ai couru -non, je me suis enfui, pour une projection de Morden Love... Bref passons...

Me voici encore à commencer un de ces articles super long qui n'aboutissent une fois de plus à trois pattes de canard à casser.


Faculté d'étudier.




Beaucoup meurent de faims, c'est sûr, on en parle pas assez. D'autres accumulent les petits boulots pour s'en sortir au minimum demandé. Certain même ne bossent pas, mais travaillent dur pour s'assurer un avenir. Moi, je ne fais rien... J'ai mes partiels, et comme dans mon groupe de 54 étudiants en cinéma, je vais parfois en cours. Il se retrouve que nous dépassons les dix étudiants simultanément dans un cours! Mais jamais encore nous ne sommes tombés en dessous de deux pour le moment... Bien ? Mal ? Manichéens à la con! On prétend avoir un certain art de vivre en fac, mais dans le fond, il nous dérange tous. On ose pas se l'avouer voilà tout. Comme toujours vous vous mettez à bosser quand il le faut VRAIMENT, et pas autrement. Un verre par ci, le deuxième par là, la blague débile, les prises de notes à l'arrache, se lever à 8h30 quand on commence à 8h30 et se pointer à 13h00 avec la tête dans le cul. Lire, lire à n'en plus finir, tout ce qui n'a absolument rien à voir avec les études en cours. Se la jouer, se la donner un peu, sur des sujets à droites, à gauches, toujours vagues, jamais maitrisés, mais en savoir plus que d'autres.
Et bien sûr le fléau du siècle, avoir tous les moyens de communication possible sous la main, et ne jamais essayé d'y foutre les pieds, ou alors, impossible de s'y enfoncer vraiment, chaque outils, ou autre objet trainant dans nos poches, toujours là pour nous déconcentrer, nous faire penser à autre choses de, parait il, beaucoup plus important, nécessitant un maximum de concentration pour un maximum de plaisir et de satisfaction personnelle.
On s'étonne que les beuveries pourraient devenir quotidienne. Coincé entre un an de licence et un budget peu avantageux pour se motiver à réussir ses études. Pouvons nous vraiment affirmer qu'il suffirait juste de se " donner les moyens ? " Nous n'avons rien à recevoir de quiconque, du moins, rien de matériel. Qu'on nous fasse comprendre qu'une licence ne mène pas au chômage, que la musique et le cinéma ne sont pas des loisirs gras, ingrats, engraissant l'industrie des loisirs, juste par faux plaisir, et qu'en même temps derrière tout ça continuent les meilleurs trouvailles et évolution de l'espèce humaine.
étudier à son grès, pour jouir de ses connaissance et faire sa vie selon ses envies... Le problème est toujours le même. Personne ne vous laissera faire. Personne ne me laissera faire. Personne ne bougera, et j'en suis sûr, même pas moi. Pourquoi ? Parce que personne n'est encore prêt à ça. après tout, petit étudiants que nous sommes tous, que pouvons nous faire face à des gens matures, censés, expérimentés, d'une cinquantaine d'années? Mais si! Certain passent même leurs vacances à Euro Disney!

N'empêche que l'aventure Fac continue. Cinéma me voilà. Tu va souffrir mon pauvre commercial...




Crise du logement


Papa et maman déménagent à 10mn de voiture, et forcement moi aussi... Maison de mon enfance je te quitte sans même pouvoir te dire au revoir... ou pas... Ma chambre, mon cocon ( pas de foutage de gueule avoir un chez soit où l'on se sent plus ou moins à l'aise se veut rare!), après près de 12 ans de fréquentation je te quitte. Du coup les grandes questions existentielles font un assaut exceptionnel : Que deviens tu l'an prochain ?

Quelque chose d'assez con et d'important. J'ai toujours mes enceintes 2x50w et 2x60w de branchées, ici du Led Zeppelin qui joue à 16 de volume. Quelque chose d'assez risqué pour une approche à 23H. Pourtant je peux me le permettre. ça me rend à l'aise. Mes posters partout, mon coté gnian-gnian, mes livres en bordels, mes dvd n'en parlons pas, mon lit à proximité d'un pc à proximité d'une tv, à proximité d'une xbox transformée en lecteur Divx. Personne pour vous dire " Tagueule " quand tu joue de la guitare en chantant doucement devant ton miroir, parfois à poil ou en pyjama pourri après quelques saloperies mangées ou bues en cachette.

Là bas, maison plus grande, certes, mais chambres plus petites, aux murs en cartons... A quoi ressemblerons mes nuits à 2h de route à pied du centre ville de Lille, alors qu'ici je mettais à peine 30mn pour rentrer chez moi complètement peter à 5H du matin...
Ne pas pouvoir marcher, parler, faire de le moindre bruit, couinement, rire, conversation téléphonique, peur d'être entendue, d'être engueulé, de provoquer des crises, de faire jouir les tensions familiales, les disputes, les sautes d'humeurs assez bidons dans leur fond... Le spleen continuel d'untel ou d'untel quand il n'y a pas lieu d'être, et tout ça, peut être, rien qu'à cause de moi, juste parce que chez moi, je cherche à me faire un nid douillé où s'évacueraient mœurs et idées. Non en fait je dérange juste par acte de présence, tout comme eux. Cohabitation et épanouissement n'ont jamais pû s'entrevoir. Autant passer son chemin, faire une cible ailleurs...

Pas de bourse. Quel malheureux je fais. Pitoyable. Mais même l'envie de voyager se retrouver cassées, par des responsabilités inexistantes, des bureaucrates qui ont pour seules fonction que de vous maintenir au pays parce que personne n'a encore compris qu'une frontière n'a aujourd'hui plus lieu d'être entre les hommes... ou pas...
J'ai compris aujourd'hui qu'il était peut être inévitable qu'on en vienne à jour à avoir une putain de crise de colère et de s'auto détruire en emportant tout le monde avec soit, juste parce que notre héritage nous en a donné les moyens... Pas grave si vous ne voyez pas de quoi je parle.
l'État ne changera rien à mon état d'esprit...



'Cause you're so great and I love you


Je suis amoureux.
Cette phrase est parfaite et en développer plus serait la souiller.



mardi 4 mars 2008

Out of time.


Et à ce moment précis...

Tout objet se contredit.
Les visages s'écartèrent.
Les phrases s'envolèrent.
Les larmes trop lourdes tombèrent.
Sous l'éphèmerité d' un effet mérité.
Qui s'en allant de droite et gauche,
aux torrents pluvieux,
des abimes arrachés aux cernes maladroites.
Un semblant d'esprit sur une rose des neiges
Prises par le vent dans un futur associable
Un maladroit tracés d'un accès partagés
Aux ombres abyssales des vérités refoulées.

Sans pour autant médire autant me maudire
La simplicité des choses a rendu compliqué
Ces fautes de patiences
Prédateur des reptiles
Au sang froid
Chaudes larmes de crocodile
et le chasseur larme à la main
l'arme à l'oeil
Victime de soit
Bêtement sauvage
Incapable de décaper sa propre bleusaille.

Oeil crevé par les restes du féroce avorton
emmêlé de poussiéreux tuyaux d'arrosage
cordon médicale d'idée malade
Accomplissement
Accomplissement
Sincérité
Cœur alarmé.
Coeurs mal armés.
Tous disjonctés
Tous disjoint
Mais un jouissant d'un charabia vitale
Comestible mais indéniablement indigérable
Par toute personne gérable
au commun des mortels
les dieux répondant
que oui ils le faut pour les biens du moment.

Et demain les milliers de ciels étoilés aux milliers d'étoiles
multiplication vertigineuse du haut de celles ci
Les questions des petits matins et des grands soir
Robe de soirée et tenue de chambre.
Déchet échéant j'aime ton arrogance.
Déchet abimé je t'ai arrosé.

Enfumé d'un liquide brulant
Consumant le mal être par une tige de vie,
Ecoutant la pluie et observant le bruit des nuages rapides
Penser à quoi.
Penser à moi.




Blur - Out of time (Think Tank -piste 2)


Where's the love song?
To set us free
Too many people down
Everything turning the wrong way around
And I don't know what love will be
But if we start dreaming now
Lord knows we'll never leave the clouds

And you've been so busy lately
that you haven't found the time
To open up your mind
And watch the world spinning gently out of time


Feel the sunshine on your face
It's in a computer now
Gone are the future, way out in space

And you've been so busy lately
that you haven't found the time
To open up your mind
And watch the world spinning gently out of time

And you've been so busy lately
that you haven't found the time
To open up your mind
And watch the world spinning gently out of time


Tell me I'm not dreaming but are we out of time?
(We're) out of time

Out of time
Out of time
Out of time
Out of time