mercredi 20 février 2008

06h06

Il était 06h06

mardi 19 février 2008

Le titre importe peu.

Votre estomac s'emmêle, même si ça ne le regarde pas. Pas un marin à l'horizon mais toujours la menace d'un nœud coulant. Plusieurs matin déjà qu'appuyer sur l'interrupteur ne change rien. L'ampoule est cassée. Pas de brume le matin, juste la sombre idée des stores baissés laissant passer un intense rayon lumineux vers je ne sais quel objet sacré censé m'aider pour une quête particulière que je n'arrive plus à imaginer, je ne prend pas la peine de regarder, je ne suis plus un geek. La bouche pâteuse, les yeux gluants, les membres engourdis est-il nécessaire de parler de l'odeur?- surement pas, peut être parce que le réveil est en panne depuis quelques matin. Mais ce n'est pas la seule panne. Y'a aussi la boite à penser, à réfléchir, la boite à rêve, etc... Déjà le concept de la boite à quelque chose prouve la panne en elle même, les pensées, réflexions, et rêves entravés. Un néant créatif, un néant d'émotion. Ne pas ressentir grand chose parce qu'on s'oblige à ne pas ressentir de peine. Est ce ma faute ou la leur? Les deux certainement. La mienne parce que j'ai découvert Jacques Brel, la leur parce que je suis qu'un égoïste. Non, je ne suis pas déprimé, ou alors faut demander à Brel. Je ne suis pas vide, sauf si celui ci prend un sens plein. Je suis juste en vacance et en état d'âme transitoire avant pas mal de changement. Quoi c'est ça le réponse ? C'est y réfléchir et pondre ça comme ça ? Est ce que ça explique pourquoi j'ai le mal du téléphone ? Les longues conversations aux fesses londoniennes ou photo de gare, c'est normal... Mais je ne me lasserai pas de sa voix. -Oui, c'est ma faute de t'aimer.- mais où est elle? Elle arrive...

"Et puis y'a Frida qu'est belle comme un soleil, et qui m'aime pareil que moi j'aime Frida... Les autres ils disent comme ça qu'elle est trop belle pour moi, que je suis juste bon à égorger les chats, j'ai jamais tuer de chat."

C'est juste parce que ça passait. Combien de fois j'ai pu le recopier ? On s'en fou.
Attendre un essaimess juste parce qu'il est bon d'être affiché chez l'autre, pour le petit effet que ça fait à celui qui envoie, en écrire un pour donner le même effet à celui qui reçoit, la boucle se boucle, le circuit est tracé, mais la course ne prendra jamais fin car celle ci est affamée.

Envie de film à la con, où ça pète partout, de l'étalon italien au gouvernator en passant par McLane. Et en même temps me faire tous les Truffaud, commencer les Guitry, finir les Bresson...
Mais ne rien pouvoir faire de tout celà pour le moment.

On me demande cet après midi de mettre en vente ma maison sur un blog... Ma chambre aussi donc...



dimanche 17 février 2008

Mode de vie et téléphone portable.

C'est certain. Avant les vacances de Juillet mes parents déménagerons dans une plus grande maison. J'aurai raté mon année et je serais passé à coté de 95% de mes projets de l'année. A force de reporter à après demain ce que j'aurais pu faire hier, à force de me dire que rien n'est de ma faute mais de ceux qui ne m'autorisent pas à avoir les outils nécessaires, je reste ce que j'étais, ce que je suis, larve qui voit la vie défiler à l'age où beaucoup avaient déjà démarrer leur vie. Lisez vous Rimbaud? J'avais encore sous les yeux il y'a quelques heures certains de ses poèmes écrits à 17ans. Oui je sais, Rimbaud était Rimbaud, mais tout de même... 100 projets avortés contre peut être 2 de réussis... ça commence à être lourd... Tout cela ne tiens pourtant qu'à moi... ou pas...

L'an prochain, c'est donc certains, c'est (pas) loin d'ici que je ferais ma vie. Je sais. Deuxième année que je le dis. Je sais. J'ai toujours pas de boulot. Je sais. Je ne sais toujours pas ce que je ferais l'an prochain. Vous les savez très bien, des résultats j'en ai encore aucun. Le seul résultat c'est la bouteille de vodka qui se vide peu à peu dans ma chambre, et la collection naissante de livre sur mon étagère improvisée un peu au dessus de mon lit (D'ailleur ce matin encore, je me suis débrouillé pour qu'il me tombent tous dessus à mon reveil..).

Mais c'est de SA faute, Elle m'a posé un livre dans les mains. Et tout continue de changer silencieusement, petit à petit. La frustration du téléphone portable devient différente. Parler sans savoir de quoi on parle vraiment parce qu'il n'y a ni les yeux, ni les mains, ni la candeur d'un corps, pas de paysages à traverser, inspirés, insolites, avec ou sans lumières. Un faux réel, un vrai virtuel, ou l'inverse. Les rêves imaginés, les mots importants, perdent de leur valeur et en gagnent en même temps. Parce qu'on ne peut qu'aimer ça, qu'on n'arrive plus à faire autrement. Parce que nous sommes une génération qui aime se torturer juste pour le plaisir d'avoir mal. "Masochistes de nous!" . Parce que tout ça devient grave, que ma seule envie c'est de la revoir, et que c'est une scène de retrouvaille sortie de l'imaginaire qui donne du coeur à la tâche...
Quelle tâche?... Huh... " Girl, you really got me now..."

jeudi 14 février 2008





Ce sont sous les sens amputés et faussés, que se faufilent les idées des désirs dissimulés. Tomber de haut sans se faire mal et se laisser emporter par un courant d'air frais, puis sentir des étendues d'eau salée impossible à matérialiser, sauf quand elles sont arrosées. Sensation pathétique d'être soit même glissant sous les serpents métalliques dont chaque goute de venin apporte la rage d'une tristesse sans fond en même temps qu'elle nous lave. Celui ci m'extrait toutes mes crasses de la manière la plus futile et la plus troublante, à genoux, allongés, devant mes faibles idées. Il me semble qu'on appelle ce bruit un sanglot.
Dehors il ne pleuvait pas.

Puis frappent à la porte Lamartine et Aragon. On se salut tous aussi surpris que les autres, et l'on réfléchit ailleurs, là où Elle trouve les bons vers et les bons mots.

Mais moi...?
Quand je serais grand je voudrais être Fermier, pour cultiver et semer!
...Ok, je repars...

mercredi 13 février 2008

Enervé

Au synthétique hasardeux.

Juste parce que les articles qui n'ont pas lieu d'être c'est Enervé!
Let's go! To enjoy a full night of music.

En espérant que le vide de sens donne un sens au vide!


samedi 9 février 2008

Trois nuits que j'essaie de me mater Blood First (à comprendre Rambo I) en entier. Rien à faire, je m'endors toujours moins de 15mn après avoir caler le passage à reprendre.
J'ai du mal à m'exprimer face au vécu, ou plutot à ce qui se vit... Oui sinon je commencerais pas mon article en parlant de Rambo? non? Si. Bien sûr que si!


Que voulez vous. Tout change à nouveau. à quel point ?

Ben o'Folk est le nouveau batteur de The Nominals!
Je commence à lire des livres...
Je commence à aimer lire des livres...
J'écoute de la musique sur un iPod quotidiennement
Je retourne souvent à Faidherbe...
J'ai des cours à la fac!
Je fais du rangement dans ma chambre.
Je déménage bientôt... Ma maison est presque vendue...
Je vais donc chercher un vrai "chez-moi" l'an prochain...
Surement en coloc' , oui...
Je suis malade...
En plus de devenir fou...
Mais ça c'est à cause d'Elle.
Elle apporte toutes ces choses nouvelles avec Elle...
J'ai des notions d'islandais du coup...
J'en dirais pas plus...

Je n'en dis pas plus, même s'il y'a énormément à dire. Cet article ne sert peut être à rien, ou alors à laisser sous entendre les choses à exprimer. Je ne vous en dirai pas plus vil lecteur, presque vicieux de savoir ce que j'ai envie de vous raconter. ... Alors pourquoi vous êtes encore là dans ce cas ?

Article Non sens. Mais en amorce à d'autres choses à venir. Bientôt. Très bientot.


Je souhaite cependant rendre hommage à Guillaume Théry, ancien camarade de classe, mort le 2 février en Espagne par le pire de la bêtise humaine ...
Rest in peace mec...

mercredi 6 février 2008

Transitoire.


... Would you do something wild and unpredictible ? ...

A tous ces rêves plus réalistes que d'autres. On attend quoi en fait ?

vendredi 1 février 2008

Mais arrête!

Ce soir je suis sortie du 14ème étage, chambre 1408, expérience un peu moins traumatisante qu'Asterix, mais tout de même, et cela entre des écrits de More et Rimbaud.

C'est inévitable, l'endroit dans lequel j'ai aimé et souffert pendant ces 14 dernières années, je vais le quitter, et par conséquent, mon cocon constitué en 13ans va disparaitre. Beaucoup de questions donc, flottant dans le mal être de ne pas avoir pris le dernier train pour Londres. Qu'importe, tel un anti héros de western, je marche vers le soleil couchant dans un désert urbain. Oui. Peut être. c'est certainement une de mes conception de concept trop conceptuelle pour être conçu mais qu'importe, le fait est là : Nos villes sont les nouveaux déserts. Le fait qu'elle soit pleine les rend vide, et leur trop plein de bruit se transforme en long silence. Envie de quitter ce desert pour en voir un autre. Où d'autres choses. Oui. Connaitre d'autre chose. Je me plante, encore et encore, je le sais, je le sens, mais je continue quand même...

Après avoir eu envie de chanter du Polnareff, j'ai envie de chanter de l'Aznavour.
Alors Emmenezmoiauboutdelaterre,emmenezmoiaupaysdesmerveilles,
ilmesemblequelamisère,seraitmoinpénibleausoleil.
voilà.

Je sais, la misère chez moi n'existe pas. une preuve ? On voit des bandes d'annonce où Thierry Lhermite pleure parce qu'il est dépressif... Non oui mauvais exemple, mais l'idée est là. C'est complètement con, débile, mensongers, déconsidéré. et dans les 6 derniers mots avant la dernière virgule on peut lire "con" à trois reprises. tout ça est plutôt con à vrai dire.

J'ai envie de voir des chats faire du Morses. J'veux entendre des jeans qui parlent. Puis aussi je voudrais que... Ouai. Mais arrête!

Puis ... merde! F*ck it! reprenons le semestre.

Pomme de vie.

Mots émotifs.

Sentiments abimés et impossibles à exprimer, outre par quelques vers enrayés, s'obstinant à charger une inspiration néfaste, insolite et bancale.
J'aurais voulu savoir écrire comme je devrais savoir le faire.

...Mais dans ces nuits là, on ne peut pas...

...Mais improvisons quand même...

Des notes écorchés d'un chanteur populaire
S'assemble une mélopée aux tons patibulaires
Me rappelant ces nuits sombres de clairs lunaires
Où souvent je pleurais mes pensées éphémères

C'était à cause des femmes un peu trop elles-mêmes
Où alors ces amoureux oubliant qu'ils s'aiment
Peut être des oiseaux me chantant mon physique
Joyeux de me voir las de manière atypique

Il est maintenant le temps où j'envie ces poètes
Qui d'une aise élégante écrivent à tue tête
A propos de l'autre qu'ils aiment et qu'ils haïssent

J'irai une fois de plus me confier à ma Lune
Qui elle m'écoutera malgré toutes mes lacunes
En me dissuadant d'assouvir caprices..


.Je ne suis pas fait pour écrire.
.Mais qu'importe.


..
Inside my head
A storm from you
Is going ahead
To something new
..
I just wanna be with you
dancing right beside you
while all things around
turning in somehting wild
..
...to kiss you in the rain...
..


...Puis qu'importe...