dimanche 17 février 2008

Mode de vie et téléphone portable.

C'est certain. Avant les vacances de Juillet mes parents déménagerons dans une plus grande maison. J'aurai raté mon année et je serais passé à coté de 95% de mes projets de l'année. A force de reporter à après demain ce que j'aurais pu faire hier, à force de me dire que rien n'est de ma faute mais de ceux qui ne m'autorisent pas à avoir les outils nécessaires, je reste ce que j'étais, ce que je suis, larve qui voit la vie défiler à l'age où beaucoup avaient déjà démarrer leur vie. Lisez vous Rimbaud? J'avais encore sous les yeux il y'a quelques heures certains de ses poèmes écrits à 17ans. Oui je sais, Rimbaud était Rimbaud, mais tout de même... 100 projets avortés contre peut être 2 de réussis... ça commence à être lourd... Tout cela ne tiens pourtant qu'à moi... ou pas...

L'an prochain, c'est donc certains, c'est (pas) loin d'ici que je ferais ma vie. Je sais. Deuxième année que je le dis. Je sais. J'ai toujours pas de boulot. Je sais. Je ne sais toujours pas ce que je ferais l'an prochain. Vous les savez très bien, des résultats j'en ai encore aucun. Le seul résultat c'est la bouteille de vodka qui se vide peu à peu dans ma chambre, et la collection naissante de livre sur mon étagère improvisée un peu au dessus de mon lit (D'ailleur ce matin encore, je me suis débrouillé pour qu'il me tombent tous dessus à mon reveil..).

Mais c'est de SA faute, Elle m'a posé un livre dans les mains. Et tout continue de changer silencieusement, petit à petit. La frustration du téléphone portable devient différente. Parler sans savoir de quoi on parle vraiment parce qu'il n'y a ni les yeux, ni les mains, ni la candeur d'un corps, pas de paysages à traverser, inspirés, insolites, avec ou sans lumières. Un faux réel, un vrai virtuel, ou l'inverse. Les rêves imaginés, les mots importants, perdent de leur valeur et en gagnent en même temps. Parce qu'on ne peut qu'aimer ça, qu'on n'arrive plus à faire autrement. Parce que nous sommes une génération qui aime se torturer juste pour le plaisir d'avoir mal. "Masochistes de nous!" . Parce que tout ça devient grave, que ma seule envie c'est de la revoir, et que c'est une scène de retrouvaille sortie de l'imaginaire qui donne du coeur à la tâche...
Quelle tâche?... Huh... " Girl, you really got me now..."

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