vendredi 18 avril 2008

Le cri d'un poisson pour l'eau propre.

Vous irez tous pourrir au paradis! Sauf eux!
Pour les belles dents d'une femme en "elle".
Pour la douceur de leur souplesse,
Ainsi glissaient les mains avec soins
de bas en haut descendant jusqu'aux reins
Mesquins étaient les arbes morts
naissant de poussière, mourrant de leurs cendres,
Les feuilles fumaient calmement cachées par le vent,
Les troncs criaient comme des vantouses.
Calomnie arrachées de la sève coulante
Tout était vrai sur la voie tranquille.
Dans un sens ou dans l'autres, les murs étaient déserts,
désservis par la pluie ruisselante au travers.
Sur la jettée de mes mots, l'amour s'écoule.
Fureur de vivre accordée au verbe moudre,
Entravées par l'eau sale et sodiumisé,
Mon esprit fumant s'est mis à secher.
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J'ai pas commencé ce que je dois rendre d'ici quelques heures....
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Dans un aquarium et manquant d'air, s'agitant dans tout les sens, l'autoroute et ses traits, la vieillesses des écailles, l'envie s'ennuyait, jamais ne sortait l'éclat blanc des vêtements lavés dans l'aquarium.
Son maitre ne manquait pas d'air, il s'étouffait à trop manger, la paresse d'un canapé, les écrans éteints illuminant les prairies broutés. Le sang éjaculait sur des coup de maitres, toiles aux voix suaves, aux collines bien vertes. Les secrets dans les tombes des vieillards bien coiffés, les coupes rouges de thé s'échauffaient les poignets. Le mal était sportif, l'endurance ne tenait, attachés sur des stores, ils baissaient les volets.

était dans l'étouffement le bruit inchangé d'une locomotive délabrée, un nouveau départ vers wherever.


http://entreslashetpoint.blogspot.com

vendredi 11 avril 2008

Sentiments.

"Je veux mourir d'une overdose de sentiments!" répétais-je à chaque nouvelle rencontre. Je confirme mon souhait! C'est ma seule mort possible! Point.


Encore une fois, nous parlerons ici d'une forme de pseudo débilité futile, ressentis subjectifs peut être mal interprétés, lors de situations clichés à souhaits qui se révèlent être vécus de manière moins niaises. Sans référence aucune, je vais ici m'étendre sur un départ révélateur.





Elle est dans ce TGV. Je ne sais plus quelle quai, mais au niveau C. Voiture 5. Elle m'embrasse et monte en me lachant progressivement la main. On y voit rien à l'intérieur. Les vitres affichent une foule de gens qui se précipitent vers je ne sais où avec leurs bagages, passant à travers un gars en chapeau. Des ombres. De pâles copies de la réalité. Déboussolé, je ne comprend pas, je ne comprend plus. Je suis triste, profondément triste. Les tours d'Euralille me tourne autour, non, c'est moi qui tourne au centre. La ville est belle, le train se prépare à quitter le quai sans dire au revoir. Que dois je faire ? Porter un livre à la fac ? Partir ne m'est pas permis ? Non tu ne te l'es pas permis tu as tout dépensé. Sauf que c'est pas pour ça que t'as une boule au ventre qui grandi petit à petit... Ah bon ? Et Donc pour quelle raison... ah non... pas possible... Je la laisse aller sur Paris sans moi... Non... C'est ça qui me rend mal? Peut être oui. Attends...

Non. Tout s'éclaire. Montant précipitamment les escaliers métallique menant à ma passerelle préférée, observant son train en partance, je sais, je sais, je le sais! Les discussions hasardeuses ne l'étaient peut être pas. Et moi je reste main dans les poches, attendant qu'elles se remplissent un peu... De quoi ? j'en sais absolument rien mais y'a rien à attendre de ses poches, y'a même pas de papillon à l'intérieur. Mon malaise se justifie. Entre ces joues rougies par le froid, innocentes, sous ses yeux bleu clignant un peu. Dans son regard, l'indomptable veut être rassurée, confiante de ce qu'elle veut, mais pas d'elle même, son nez qu'elle trouve tordu que j'embrasse sans demander, juste parce que c'est naz de dire qu'il est beau son nez. Son sourire qui s'ouvre lentement, ses lèvres au subtile gout de passion, que je ne demande qu'à gouter puis dévorer.
Ses complexes complexés quelques instant et elle le sait. Une écharpe blanche, fine, allure de grande dame, "parisienne" me dit elle, quand je vois de l'assurance, du style, du charme. Elle ne me croit pas, je ne la croit pas sur cela. Elle déteste la scène de nue de Brigitte Bardot dans Le Mépris, sans se rendre compte qu'elle en fait un remake à sa façon. Magnifiques paires. Retour à la gare. Non son regard tout près du mien, ses yeux bleu louchant un peu sur les miens, trop près, mes mains sur ses joues, son regard de petite fille jouant les grandes dames. Tu me manque déjà. 3jours. Oui. Juste 3jours. Et alors ? c'est pas ça qui importe. Elle voyage sans moi!!! PARIS ! Voyons! Non j'avoue j'ai du mal à supporter l'éloignement. Je ne peux pas être là pour elle ? Non plus que ça.
Retour à la gare. le train s'en va. Mince. Descente sur le quai...


Trop tard. pas de connerie sur le quai... ç'aurait été mal fait... ça fait mal. Oui. La voir emmener par cet espèce de lombric en ferraille, l'avare, ne pas pouvoir l'accompagner jusqu'à la gare, rien que ça. Moi en donquichotte. J'ai pas de cheval, pas de lance. il va trop vite. Je suis mouliné par son bel anglais. Merde qu'est ce qu'il m'arrive... rentre chez toi et va dormir... Le cœur qui s'emballe, des grands bruits de cymbales, un furieux élan de vie... et...

Non en fait t'es juste heureux de le ressentir. tu te te sens vivre. Je me sens vivre. Oui. Alors en fait, ce que je prenais pour une banalité ressemble à ça... Je préfère les choses comme ça...

(arrêter d'essayer d'expliquer ce que je n'arrive pas à exprimer...)

(Téléphone =) ... )

jeudi 10 avril 2008

???



Attendez là? C'est moi ou mon blog reprend petit à petit... ?

C'est une évidence !

Moi.


Moi.


Moi.


Moi...


Impardonnable je suis. Je ne daigne même pas raconter MA Belle vie. Le fait qu'en ce moment tout est incroyable, que le monde pétille autant que des milliards de tonnes de bouteilles de Champomy, oui, parce que je suis un petit gamin, un bambino narquois, en costume et en chapeau, peur de l'inconnu tout en y foutant les pieds en plein dedans. Quand les bouteilles sont alcoolisés, car forcement nous restons des petits adultes responsables, c'est le bouchon qui pète, un feu d'artifice, crac boum tralala, des couleurs plein ton ciel, au volant d'une décapotable ( forcement rouge dans les pensées) en pleine nuit, à fond les ballons, allongés sur la banquette, pieds sur le volant, le reste n'en vaut pas la peine. Tu ira là où le feu d'artifice t'aura mené, et c'est comme ça!

Parfois baignant dans des classiques, non, dans des grands mouvements classiques, puis ensuite se noyant dans des solo de guitares ou saxophones. On s'enlace, on se paume, on aime ça, on le repousse, c'est foutrement bizarre pour qu'on assume encore complètement.

Les rêves cassés sont là pour mieux reprendre.

Et Elle ? J'ai pas parlé d'Elle ? En êtes vous sûr? Ouvrez les yeux bon sang! j'ai pas les images pour tout vous traduire et vous plonger dans la facilité non plus!

Il était minuit trente sept.

J'aurais très bien pu vous raconter ma journée d'aujourd'hui, aussi particulière qu'elle soit. J'aurai pu, oui, j'aurai pu. Mais non. J'ai rien à raconter. Je n'ai plus rien à dire. De toute manière je fais trop de faute pour pouvoir en parler, je suis juste bon à fermer ma gueule pour éviter de m'exprimer à coté de ce que je cherche à exprimer. J'ai aucun style, aucune logique dans mes propos. J'aurais pu resté niais. J'aurai pu rester réaliste. Non. C'est à l'opposé en une fraction de seconde sans comprendre pourquoi. Dany Brillant me reprend La Belle vie. Non. Tout ça est trop bizarre. Réveilles toi je serai là pour toi. Un frisson, ceux d'angoisse, parce que l'opposé est loin de toute logique. J'avoue. Des palmiers, des feuilles flasques, des nuances de verts à n'en plus finir, des goutes de pluie qui coulent doucement sur ces grosses feuilles qu'on croirait grasse sans savoir ce qu'elles sont vraiment. Des plantes trop exotiques, effrayantes, certainement venimeuse, qui s'enroulent sur des kilomètre de Liane. On arrête l'aventure pour ce soir, quelqu'un s'est cassé la gueule. Un ordre qui ne veut rien dire, des propos ou je pourrai user ma salive. Mais non. Même pas. Un sol mou, boueux. Toi, lecteur, tu me suis, tu t'enfonces, tu m'enfonces, je t'enfonce. Tu sens le froid sur ta joue ? Tu sens que tu ne ressens plus certaines parties de toi? Tu es dans un désert glacial. Fauve lâché en plein Antarctique, désert nocturne sous un soleil fracassant, éclatant de vérité. Il se réfléchie partout, sur la glace. C'est la nuit, oui. Tu es seul. très seul. Personne ne viendra te dévorer. Personne ne viendra te secourir. Marche, avance, t'as toute la nuit devant toi. Marche, fais toi mal, tu verra que dans le meilleur des cas, tu n'en garde que le mauvais.

free music




Débile moi ? Non. C'est toi! Pourquoi tu viens lire mes conneries ? Non sens. Peut être. Bah Oui. Bah non. Bah surement que peut être.



mardi 8 avril 2008

Il semblerait...




...Apparemment, Je suis un Flan...









vendredi 4 avril 2008

"Je vous chie à la pulpe."

Un article qui sort de nul part, parce qu'en ce moment nul part c'est ici.


Orange verte


Poussé par la paresse à se bouger le cul une fois pour toute, j'ai récemment participé à un marathon du court métrage en 48H sur Lille. L'inscription était de 15euro, l'équipe était une équipe de pote sans aucun moyen ou autre connaissance en technique cinématographique. Dispute à propos d'un scénario, entre la contrefaçon de personnalité, celle de médicament, l'apparition de steven seagal contre un zombie, et un fond social touchant. cela dura jusque 6H du matin, me laissa une heure de sommeil avant d'organiser la fête pour mon frère, et chercher mes lunettes. Heureusement que les gens sont fêtards et généreux!

Presque impossible de tourner pendant la fête, désaccords sur le scénario, deux séquences de tournées, Steven Fourmi ( parce que ce n'est pas la Seagal) Contre un Zombie et un Dealer.
Du lendemain, stress, quelques heures seulement pour faire un film. Je n'avais pas vraiment dormi de la nuit, j'étais préoccupé à faire beaucoup plus valeureux : lui parler. Gwen et Arthur chez moi Dimanche aprèm, on tourne des séquence à l'arrache, on enregistre la musique en une fois après le film assemblé et monté. Pire on aime le résultat. Il ne manquait qu'à graver. Bien sûr la technologie nous facilite les choses, plus de 2H de tentative d'encodage et gravage DVD de foiré... Tout autre format nous met hors compétition. Un appel à Carlos qui parle avec un organisateur nous disant que le DV peut être diffusé. On perd pas de temps, mettre le film sur DV nous prend 5mn17 . Nous fonçons à l'Hybride avec et grâce à François. On remet la cassette. Pas de problème. On regarde les premières productions des autres groupes ( il y'en avait 19, nous étions le 10ème) qui ne nous laissent pas une si bonne impression que ça...
1H plus tard, " On a pas les cables pour passer le DV...) Bien, avec François je fonce pour chercher le materiel nécessaire chez moi, sous la pluie, le stress, dans les rues à chercher où nous avions garé la voiture, en passant devant Faidherbe, y'avait du scotch noir élastique partout dans la maison, j'avais pas compris ce que mon père avait foutu mais qu'importe, j'étais plein de scotch que j'avais traversé héroïquement avec les cables DV et ma camera...

Nous retournons là bas. Pas de problème, la diffusion sera possible. Nous attendons de voir notre film de branleur projeté devant les 150/200 personnes présentes! On aurait vraiment "kiffé". Mais problème. Il manque un câble, le mec de la régie va le chercher juste avant les délibération...
Bien, pause juste avant les délibération, nous sommes le seul film non diffusé, pourtant y'en a eu des belles merde de 5mn sans sens... J'installe ma caméra dans l'urgence avec le mec de la régie. On fait des test avec le vidéoprojecteur et la table de mixage son. On a pas le son à droite, pas grave, projetons le film!!!
C'est bon, tout est calé, il suffit d'appuyer sur lecture, le speaker se pointe pour annoncer notre film je pense, non, il parle de délibération, les prix sont donnés, la soirée est finit, au revoir, à l'année prochaine...
Arthur, François, Carlos et moi sur le cul, ne comprenant pas... Le film ne sera pas projeté... Ce temps à rien? 15euro dans le vent? C'est presque ça oui...

Je poste quand même le "fruit" de notre travail ici...

Ni fait Ni à contrefaire.

Cette vidéo maudite n'a pas été modifiée depuis le soir du dimanche 30/03/08 et devait être projetée dans la version présentée ci dessous.
Il faut savoir que nous avions dépensé 15euro pour l'inscription, que le thème donné était "la contrefaçon" (assez difficile entre les autres susceptible de sortir, comme le duel; le rêve américain; les affranchis; vitesse et précipitation; trou noir..) et que l'association organisatrice du marathon était " L'orange verte" .
Bonne visio.