jeudi 10 avril 2008

Il était minuit trente sept.

J'aurais très bien pu vous raconter ma journée d'aujourd'hui, aussi particulière qu'elle soit. J'aurai pu, oui, j'aurai pu. Mais non. J'ai rien à raconter. Je n'ai plus rien à dire. De toute manière je fais trop de faute pour pouvoir en parler, je suis juste bon à fermer ma gueule pour éviter de m'exprimer à coté de ce que je cherche à exprimer. J'ai aucun style, aucune logique dans mes propos. J'aurais pu resté niais. J'aurai pu rester réaliste. Non. C'est à l'opposé en une fraction de seconde sans comprendre pourquoi. Dany Brillant me reprend La Belle vie. Non. Tout ça est trop bizarre. Réveilles toi je serai là pour toi. Un frisson, ceux d'angoisse, parce que l'opposé est loin de toute logique. J'avoue. Des palmiers, des feuilles flasques, des nuances de verts à n'en plus finir, des goutes de pluie qui coulent doucement sur ces grosses feuilles qu'on croirait grasse sans savoir ce qu'elles sont vraiment. Des plantes trop exotiques, effrayantes, certainement venimeuse, qui s'enroulent sur des kilomètre de Liane. On arrête l'aventure pour ce soir, quelqu'un s'est cassé la gueule. Un ordre qui ne veut rien dire, des propos ou je pourrai user ma salive. Mais non. Même pas. Un sol mou, boueux. Toi, lecteur, tu me suis, tu t'enfonces, tu m'enfonces, je t'enfonce. Tu sens le froid sur ta joue ? Tu sens que tu ne ressens plus certaines parties de toi? Tu es dans un désert glacial. Fauve lâché en plein Antarctique, désert nocturne sous un soleil fracassant, éclatant de vérité. Il se réfléchie partout, sur la glace. C'est la nuit, oui. Tu es seul. très seul. Personne ne viendra te dévorer. Personne ne viendra te secourir. Marche, avance, t'as toute la nuit devant toi. Marche, fais toi mal, tu verra que dans le meilleur des cas, tu n'en garde que le mauvais.

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Débile moi ? Non. C'est toi! Pourquoi tu viens lire mes conneries ? Non sens. Peut être. Bah Oui. Bah non. Bah surement que peut être.



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