vendredi 1 février 2008

Mais arrête!

Ce soir je suis sortie du 14ème étage, chambre 1408, expérience un peu moins traumatisante qu'Asterix, mais tout de même, et cela entre des écrits de More et Rimbaud.

C'est inévitable, l'endroit dans lequel j'ai aimé et souffert pendant ces 14 dernières années, je vais le quitter, et par conséquent, mon cocon constitué en 13ans va disparaitre. Beaucoup de questions donc, flottant dans le mal être de ne pas avoir pris le dernier train pour Londres. Qu'importe, tel un anti héros de western, je marche vers le soleil couchant dans un désert urbain. Oui. Peut être. c'est certainement une de mes conception de concept trop conceptuelle pour être conçu mais qu'importe, le fait est là : Nos villes sont les nouveaux déserts. Le fait qu'elle soit pleine les rend vide, et leur trop plein de bruit se transforme en long silence. Envie de quitter ce desert pour en voir un autre. Où d'autres choses. Oui. Connaitre d'autre chose. Je me plante, encore et encore, je le sais, je le sens, mais je continue quand même...

Après avoir eu envie de chanter du Polnareff, j'ai envie de chanter de l'Aznavour.
Alors Emmenezmoiauboutdelaterre,emmenezmoiaupaysdesmerveilles,
ilmesemblequelamisère,seraitmoinpénibleausoleil.
voilà.

Je sais, la misère chez moi n'existe pas. une preuve ? On voit des bandes d'annonce où Thierry Lhermite pleure parce qu'il est dépressif... Non oui mauvais exemple, mais l'idée est là. C'est complètement con, débile, mensongers, déconsidéré. et dans les 6 derniers mots avant la dernière virgule on peut lire "con" à trois reprises. tout ça est plutôt con à vrai dire.

J'ai envie de voir des chats faire du Morses. J'veux entendre des jeans qui parlent. Puis aussi je voudrais que... Ouai. Mais arrête!

Puis ... merde! F*ck it! reprenons le semestre.

1 commentaire:

Simon Capelle a dit…

" Nos villes sont les nouveaux déserts. Le fait qu'elle soit pleine les rend vide, et leur trop plein de bruit se transforme en long silence."

I do agree...

"Il ne me paraissait pas inconcevable alors que le monde puisse s'arrêter à un certain endroit. Nous aurions alors devant nous un espace vide qu'il faudrait combler, comme si le monde n'avait pas été terminé lors de sa création et que c'était à nous de le faire."