samedi 19 janvier 2008

L'acteur n'a pas besoin d'exagérer son expression. L'image en gros plan l'exagère.

Parce qu'il y'a des moment, on se demande pour de vrai si quelqu'un ne tire pas les ficèles d'un pantin, sous quelques principes vaudou, où la poupée en question symboliserai notre vie...
Oui! Enfin non - Non! Je ne parlais pas d'un dieu. D'ailleurs, vous savez la meilleure ? Dieu est une écharpe!

Métaphoriquement parlant.... Le non sens de cet article est justifié.

Tu

Vous n'est plus vous, vous êtes "tu".
Ta vie n'est qu'une pâte de fruit aux multiples saveurs alléchantes dégoulinante d'émotions. Tu trouve que c'est déjà beaucoup, mais dans le fond, tu n'a pas l'air d'aimer les fruits, alors...

Alors tu écoutes, tu lis, tu observe, tu ne dis jamais rien, mais tu n'en penses pas moins. Si les gens savaient tout ce que t'avais en tête ils s'en trouveraient tous terriblement effrayés par la complexité et la pertinence de tes pensées. Parce que tu te complique la vie, tu te découvre trop machiavélique alors t'essai même d'arrêter de penser de manière a stopper toutes ces conneries.

Résumons ta semaine. Tu viens de passer des examens vaseux, tu penses être un peu malade, ce sont tes coups de chaud, ta légère toux et tes paupières assez lourdes accompagnés de l'impression d'avoir les yeux qui sortent des orbites qui te le dises.

Tu te réveilles, tu es quelque peu fasciné par ton dernier rêve, très long, car c'était un assez long court métrage, entier. Les images dataient des années 50, en couleur. Ou alors une technique futuriste a permis de les vieillir. C'était comme si Hitchcock avait réalisé Bonnie and Clyde. Vous étiez deux, fous à liés, prêt à tout, agissant sans réfléchir, car les seules conséquences étaient l'enrichissement d'un puissant amour. Les crimes commis n'étaient pas des vols, mais juste d'avoir pensé, d'avoir rêver a des tableaux trop fabuleux. La police de la pensée vous poursuivait dans les rues d'une ville aux allures d'un San Francisco aux maisons aux couleurs vives, grossières et exagérées, ce qui en faisait en fait toute leur beauté... Au bout d'environ 2H, après une course poursuite endiablée, une portière laisse l'un de vous tomber sur la route. L'autre crie de toute ses forces. Des balles se perdent, d'autres transpercent. Les cœurs percés. La mort multicolore. Le réveil...

Tu cherche la voix de Thom Yorke, tu ne la trouve pas devant la glace, mais sur une chanson de Radiohead.

Tu désire oublier autant le mauvais que le très bon de ta semaine. Parce que, pardis, il le faut!
Tu entre dans ta salle de bain, et tu désire te faire une toilette complète accompagnée d'un fond de radio. Tu voulais être foudroyé sur place ces derniers temps, mais tu ne t'attendais pas à ce que ça arrive de manière métaphorique. La radio annonce les deux prochains titre : un morceau récent d'un certain L.K. , et l'Infidélité de Miossec. Tu te sens... Bizare... là tu bloque. Pourquoi ces deux chansons sont annoncées au moment même où tu allume ta radio... Tu regarde autour de toi, tu songe à la camera caché, comme toujours, d'ailleurs le sentiment se renforce à chaque fois que tu regarde The Truman Show. Personne. Tu t'inquiète. Tu flippe. Endo, tu regarde curieusement le poste de radio. Les premiers accords de la première chanson... Tu ne bouge plus tu n'ose rien faire. Juste écouter en te regardant dans la glace. Tu ne sais pas pourquoi tu flippe, mais MOI je sais pourquoi.
Qu'importe, tu décide de laisser couler, car tu t'apprête à prendre une douche, bouillante, comme tu les aimes....
Tu... Descends dans le salon, tu regarde un reportage sur des civils américains qui traquent les mexicains à la frontière... Tu... Délire... Vision nocture, fusil de chasse, guns "aisément maniable pour une femme", et j'en passe...


Tu... Tu... Tuez moi.


Je

J'hallucine. Je délire. J'ai pourtant rien inventé, mais j'en doute quand même. Nous connaissons tous le secret du Big Bang. Non? Alors moi si. Il ne s'explique que dans un certain ressenti. J'écris de la merde car inconsciemment je tourne autour d'un petit pot de confiture à la framboise genre celle qu'on te donne quand tu prends la formule petit dej' d'une aire d'autoroute un dimanche matin vers 7H30 près de la frontière suisse. Je dissimule, formule, déformule, me ment, leur ment, mais c'est mieux comme ça. L'oncle Ben disait qu'un grand pouvoir impliquait de grandes responsabilités. Mais je n'ai pas de grand pouvoir. C'est génial mais à n'y rien comprendre. C'est fou. C'est logique. C'est ma logique actuelle. Une bombe de mousse nettoyante antistatique pour écran mêlée à un chiffon jaune autour de boite à CD, un rouleau de sopalin à coté d'un gobelet rempli de ticket de caisse près d'un médiator à gauche d'un pc portable qui n'est pas à moi. Une écharpe. Cette écharpe symbolise. Elle symbolise notamment un moment improbable et des départ de scénario à la recherche d'une signification propre à un élément perturbateur... Elle. Elle me l'a filé et m'a tenue au chaud. Elle ne sait pas si je sais qu'elle ne sait pas que je sais tout comme je ne sais pas si elle sait que je ne sais pas qu'elle sait. Et qui sait comme cette phrase en perturbera plus d'un, elle porte pourtant tout son sens. Mais tu sors d'où ?. Je blog sans blaguer.
J'ouvre les yeux pour les fermer. J'effleure une main pour prendre un bras. Parce qu'il ne faut pas, et que je réagit comme ça. Parce que des séances de cinés on en trouve pas mal dans un cinéma mine de rien. Parce que... je comprends lorsque je feins de ne pas le faire. Parce que Je s'arrête là.


Je, Tu, Ils, l'explicite inexplicite

Parce que le contenu de ce blog se répète. Que pour l'instant les articles sont incapable de sortir clairement. Que je suis pressé d'être samedi prochain et de voir du monde, vraiment! Que la fac c'est vraiment pour les glandeurs, que des gens sont entrain de peter les plombs sans s'en rendre compte. Que ça c'est de la faute à Ils, même si je sais très bien qu'on dit que c'est la faute de Ils. Chaque mot, chaque ligne, est a prendre à différents degrés que vous ne chercherez certainement jamais, mais qu'importe. Cet article ne sert à rien d'autre qu'à nous distraire, qu'à nous poser des questions. Entre Aèdes, prophète fou, aliéné, et presse people. Parce qu'en plus de tout ça, comme si c'était pas assez stressant et frustrant, y'a des rêves, des paysages, de la musique, et des questions de météo.
Branchez les guitare, sortez le jack, les deux, puis l'ampli. Ils amèneront le miroir, le reste, et les yeux cernés.

C'est pas encore demain matin que j'oserai me parler franchement dans une glace....
I'll fuck up to the end, for sure.

C'était le dernier articles illisibles, poussés et fastidieux à cerner, pour le mois à venir en tout cas.

Experimentalement votre.
Fidèlement votre.
Castroment votre.


Un masque.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je précise que je me suis arrété à la fin de Tu. J'aime le style de :
_pâte de fruit
_mort multicolore
_tu..tu...tuez moi
Et j'ai pas plus tard qu'aujourd'hui eu l'impresion d'être tirée comme un pantin, par des ficelles. Parce que j'avais aucune raison de me lever et qu'on m'a levé quand même. Moi j'aimerai bien qu'on coupe les ficelles et qu'on coupe le temps aussi. Au fait aujourd'hui j'ai fait ma fiche de lecture à l'oral sur 1984. Etonnée que tu en ais extrait une citation pour l'en-tête de ton blog. Poignante mais pas la meilleure. Hé, tu consacres plus de temps à ton blog qu'à chercher des mots pour me répondre. Au moins, tu ne les as pas perdu pour tout le monde, tes mots! C'est pas la peine que je signe, n'est ce pas ? Allez, je le fais pour ton public, Ana