jeudi 17 janvier 2008

Wild horses couldnt drag me away

Si je n'ai rien à écrire... C'est parce que je dois faire extrêmement attention. à quoi donc ? à moi même. Déjà, la semaine dernière, j'ai décidé de m'attaquer violemment à mes cheveux, en les laissant 30mn avec une femme qui ne coiffe que sur un disque de Vita. ... Quoi ?!... Vous ne vous rendez pas compte à quel point c'est dangereux je crois... Elle avait bien un disque de Vita dans son salon de coiffure. Me voilà forcer à porter le chapeau presque constamment, mais d'un coté, je ne m'en plein pas, je ne pouvais plus le mettre avec mon hyperdéveloppement capillaire à l'arrière.

J'ai fais connaissance d'une personne qui me fascine, je dois l'avouer. De quelle manière ? Je serais peut être un crétin de répondre " je sais pas", mais j'ai pas envie de me mentir non plus. Je sais pas.

Des projets commencent à fuser par centaines, elles traversent des idées folles, naissantes de pensées obscures que beaucoup considèreraient comme agréables. Impossible, pas d'axiomes, mais toujours un beau bordel, un mélange des plus belles couleurs existantes, ou non existantes, avec d'autres substances paralysantes. On reste éternel spectateur du défilement de nos pensées brutes. Mais impossibles à transcrire, impossible à écrire. Et ça, c'est parce qu'il FAUT penser à autre chose malgré tout.

J'ai foiré mes deux premier partiel. Le premier, j'avais pas grand chose, le second, j'avais beaucoup trop de connaissance. Le seul que je risque de réussir est bien l'anglais. C'est pas une question de poisse, juste que j'ai jamais su rédiger quoi que ce soit de manière correcte, explicite, du moins rien d'académique. Il faudrait qu'un jour je me consacre à des cours de grammaire, d'orthographes, de conjugaison, et je ne sais quoi encore... Mais je souffre de mon manque de maitrise d'une langue telle qu'elle soit. Oui, je me suis toujours dit qu'un jour je serais sur Londres parlant couramment l'Anglais, voir presque parfaitement, parce que j'aurai appris entièrement la langue en vivant là bas. Laissez mes rêves tranquilles...
De toute façon on a vu Pete Doherty boire du jus d'orange, et sobre pendant un concert...

Je reste idéaliste, mais je commence à perdre espoir. Récemment, et je ne comprends toujours pas vraiment pourquoi, mais tous les débats politiques auxquelles je participe tournent autour de l'argent et du pouvoir. ça commence par une remarque sur l'argent, puis ça s'enchaine sur ma remarque quasi inévitable : " Mais l'argent reste une valeur fictive faite autour de matériaux rares, brillants, devenus aujourd'hui données binaires et bout de papier inflammable ( Ahhh Gainsbourg ) En vérité on pourrait tous vivre sans argent..." - Et là, c'est le drame.
" - VIVRE SANS ARGENT ? ET COMMENT TU FERAIS POUR MANGER ? ACHETER UNE MAISON ? VIVRE ? T ES COMPLÈTEMENT BARGE C EST MÊME PAS LA PEINE DE PARLER AVEC TOI!" . Achat... Mais puisque j'ai dis qu'on pourrait vivre sans argent. Suppression de l'argent, hop, il n'est plus question d'achat...

Rien à foutre, je m'écrase, tant pis, je vais parler à ma gratte et mon porte mine. On s'entend bien nous au moins. Personne ne comprend ma véritable ambition : Faire une trilogie sur les zombies! La valeur de l'argent une fois les sociétés tombées, annihilées par l'accumulation de leur propre déchet? On peut citer "Zombi" (1978) de George A. Romero où des survivants se terrent dans un centre commercial , "28 days later" de Danny Boyle où le héros sors d'un coma, visite une ville de Londres effroyablement vide, et ramasse les centaines de livres sterling qu'il trouve à terre pour les foutre dans un vieux sac plastic en compagnie de quelques canettes de soda. Mince, la reconstruction d'une société nouvelle etc... Un film serait trop court, une trilogie parfaite pour les projets que j'ai en tête... A chacun ses ambitions non? Mais y'a pas de soucis, derrière y'a aussi les plus énormes séries Z et séries B jamais réalisées, avec pas mal de potes, le groupe de funk trash psychedelic à renommé internationale, mais aussi les films les plus romantique de ma période d'activité... rien que ça. Béh oui, autant viser très loin, se laisser tirer au canon, et atterrir au plus près de la cible d'origine... Non? Comme vous le sentez... Contredis moi cher commentateur! Ose.

D'ailleurs parlons un peu de cinéma et dispositif. Un sujet récent m'interrogeait sur le fait d'interroger le cinéma dans une œuvre. Pourquoi je me plains de ma maitrise de la langue française ? Parce que tous ont dit que pour faire du cinéma, il fallait savoir écrire correctement ce qu'on aura à l'image. Je propose une autre approche, pas novatrice car très certainement déjà exécutée, similaire à des visions de la mise en scène de réalisateur comme Maurice Pialat par exemple (Je sais qu'il nous a traumatisé sur certains cours de ciné, mais qu'importe! Lisez!).
Prenez un décor naturel, et sa lumière naturelle. Prenons deux acteurs naturels. Prenons une situation naturelle, un truc banal, comme deux personnes commençant à s'aimer (exemple qui trotte pourtant dans ma tête depuis pas mal d'année. Je n'ai même pas d'excuse à présenter, je sors juste de l'adolescence!) Posons la situations aux acteurs : " Bien maintenant, vous vous aimez sans le savoir, ou pas." Ce sont des acteurs, pas de rire, pas de larme, que du jeu, leur jeu. Le plus important sera de substituer le meilleur de celui ci. Oublions les positions de caméra classique, ou plutôt, cherchons juste inspiration, et développons-en des mouvement qui nous sont propre, à nous et à la situation à fermer. Jouons sur le réel, la beauté du geste. Les regards sont à filmer, les lèvres, les mains, les corps, des gros plans, des demi ensemble, captons l'ignorance volontaire des acteurs par rapport à leur jeu. Manipulons de manière non explicite leurs actes et leur pensées. Capturons l'amour en lui même, et non pas un jeu sur l'amour. Capturons l'humain dont ce base le jeu, et non plus le jeu. Débrouillez vous au feeling, sur le terrain au montage, j'ai déjà ma technique en tête. Maintenant ajoutons une dose de lyrisme, ou plutôt dérivons du réel pour entrer peu à peu dans le fantasme. Bande de pervers, un fantasme est tout sauf sexuel! Le simple fait de dire ou d'entendre une certaines phrase peut être jubilatoire, et à partir du moment où elle peut l'être, elle peut aussi être un fantasme. Le fantasme, plaisir inaccessible... Pour le moment. Supposons un baiser... Laissons le être un fantasme frustrant le spectateur... Et merde "coupez...."

C'est pas la peine il est 2H du matin je suis en pyj, je viens de vider toute une bouteille d'eau et je m'intéresse à la filmographie de Kevin Smith depuis tout à l'heure! Laissons tomber,
Tout ça pour dire qu'au cinéma peut importe l'expression écrite dans le fond, l'écriture de l'image, sa capture est à faire sur le moment. Rajoutons les effets de lumières par la suite si nécessaire. Et si seulement c'est nécessaire. Cherchons la beauté d'un film dans la vrai beauté, non forcement esthétique, mais réaliste.

F*ck it! Je suis certainement un incompris et tant pis. RDV à la prochaine scène, au prochain partiel, ou à la revoyure!


5 commentaires:

Simon Capelle a dit…

T'inquiètes, t'es pas un incompris, ou alors nous sommes deux...euh c'est possible ça?
"I have no idea what i am talking about!!!!"

Guillaume Deraedt a dit…

On reconnait ceux qui écoutent In Rainbows de Radiohead en boucle ;)

Simon Capelle a dit…

D'ailleurs y avait une super webcast hier soir!!

Simon Capelle a dit…

http://www.radiohead.fr/IR-10

Ca c'est assez hallucinant aussi...

Anonyme a dit…

tu sais pourquoi l'argent ? C'est évident que tu sais pourquoi. La race humaine est par nature incapable d'être civilisée sans règles et sans coercition. Ce n'est la faute de personne. Je n'ai pas encore tout à fait réfléchis au bien fondé de la "civilisation". Ni à la mesure dans laquelle il convient d'être fataliste. Ana