dimanche 11 novembre 2007

Seul,
refroidi,
Autour d'un rond,
La confiance jaugeante
Et déjaugeante,
à toutes histoires de rond,
Cuites à point,
Dans la petite tête, des gens honnêtes.

Une voiture sans phares s'arrête.
Le conducteur me fixe.
Mon chapeau le fixe.
Moi j'écris.
J'écris que j'aime Londres,
Du moins une fois que j'y aurais mis les pieds.
Je n'en sais encore rien.
C'est mon désavantage, ce soir,
De ne pas savoir.
Car, lui, sait!

Il sait pourquoi il s'arrête...
Et moi je ne sais toujours pas pourquoi,
Je reste las, autour du rond,
Sans pour autant tourner.

Les girophares sifflent trop fort,
Leur sifflements sont bleu,
presque du même bleu que les néons,
entourant le rond.
L'homme sors de son véhicule,
Et s'en va s'assoir.
Deux filles se lèvent.
Celà n'a rien à voir, mais elles se lèvent,
Elles ont probablement froid,
Car oui, il fait froid.

Un homme Orange sort des bouches du paradis,
-Ou alors c'était peut être bien de l'enfer,
Et moi j'attends,
Comme l'homme assis à coté de moi.
Sauf que j'ai un chapeau,
Et lui n'en a pas.
Mais il a une écharpe,
Et je l'envie, comme lui pour moi,
Car oui, Lui, il m'envie.

IL sait ce qu'il attend.
Moi j'attend probablement un bus.
Je m'en fou.
Mon crayon ne l'attendais pas.
Il avait juste envie de s'exprimer par mes pensées,
Confuses à ces heures obscures,
Me confusant sur ma venue,
Me laissant m'évader,
Vagabonder,
Rêver...

Aucun commentaire: