vendredi 9 novembre 2007

Boys don't cry

L'objet acquis n'est plus désiré. Il était désiré avant de l'acquérir.

Vide. Peur. Angoisse. Rire. Larme. "Mort de rire"!

Tout non-sens a un réel sens, parfois plus profond que toutes choses censées. à méditer.


To night is an ordinary night. Au programme, Benoit Poelvoorde qui présentera "les Deux mondes" ( Putain au final y'avait mathieu Kassovitz aussi la classe !!!!). Tomorrow will be a special Day. Je verrai une de mes (mauvaises! enfin je n'en ai pas vu de bonnes!) oeuvres projetée sur grand écran... Et J'ai les boules!

Ma guitare n'a jamais mieux sonnée qu'aujourd'hui, et j'espère qu'elle sonnera mieux demain.

To night is an ordinary night. Ma vie a changée! Depuis quelques jours, je sais a peur près dans quelle domaine je finirai plus tard, car je ferais presque tout pour y arriver (Non je ne sucerai pas de schtroumph! AAAAH SCHTROUMPH!). à la fac, ils sont vaches. Voilà que j'ai un dossier à faire sur le cinéma et le fantastique.

Je n'ai toujours pas de problématique, mais seulement un problème par rapport à celle ci.

J'achète des livres que je ne peux pas lire, car je ne sais pas lire. Non je ne sais pas lire quand j'en ai pas envie. Alors comment trouver l'envie de lire ? Comment se forcer d'avoir envie ? Comment trouver motivation? J'ai toujours pensé que la motivation était indépendante de l'envie. On a tous envie d'une vie meilleure. Pourtant en France personne n'est motivé pour créer une véritable constitution digne de ce nom, et de renverser le gouvernement... Parce qu'on s'en fou, et on se fou de nous même.
C'est pourtant simple. Si l'on en a réellement envie, on peut l'obtenir! C'est ce que tout le monde nous dit, sans l'appliquer à eux même.
Pour répondre à tout ça j'ai une idée. Ce soir, je laisse tomber. Je ferme le dossier. Je laisse tomber l'écriture scenaristique de chambre. Ce soir j'écouterai Boys don't cry, Creep, et plein d'autres chansons en me baladant dans le froid, dans la nuit, mais sous les réverbères, et autres lumière d'enseignes. Ce soir je me noie dans le broyât, car j'ai mon corps broie du noir, une commande de mon coeur, un peu insolite. Mon coeur a décidé de me laisser aller, avec mon nouvel objet, et mon nouveau chapeau, barboter chez les grands qui pensent tenir le coup, même quand ils sentent la corde au cou.
On nous promet la vie, on nous promet que la fin justifie nos moyens. Mes moyens sont les miens, je ne veut toujours pas " la vie " mais " ma vie", et que les autres aient la leur, et non pas cette "la vie", ce pot à merde qu'on nous promet à la bonne école.

Si l'envie vous en dit, dans la nuit, ce vendredi, dans le froid lumineux, sortez vous promenez, croisez les, croisez moi, plonger vous dans leurs yeux, plongez vous dans les miens. Dans les vôtres, je ne sais pas s'ils y plongerons tous, mais j'y plongerais bien volontier.

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