vendredi 18 avril 2008

Le cri d'un poisson pour l'eau propre.

Vous irez tous pourrir au paradis! Sauf eux!
Pour les belles dents d'une femme en "elle".
Pour la douceur de leur souplesse,
Ainsi glissaient les mains avec soins
de bas en haut descendant jusqu'aux reins
Mesquins étaient les arbes morts
naissant de poussière, mourrant de leurs cendres,
Les feuilles fumaient calmement cachées par le vent,
Les troncs criaient comme des vantouses.
Calomnie arrachées de la sève coulante
Tout était vrai sur la voie tranquille.
Dans un sens ou dans l'autres, les murs étaient déserts,
désservis par la pluie ruisselante au travers.
Sur la jettée de mes mots, l'amour s'écoule.
Fureur de vivre accordée au verbe moudre,
Entravées par l'eau sale et sodiumisé,
Mon esprit fumant s'est mis à secher.
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J'ai pas commencé ce que je dois rendre d'ici quelques heures....
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Dans un aquarium et manquant d'air, s'agitant dans tout les sens, l'autoroute et ses traits, la vieillesses des écailles, l'envie s'ennuyait, jamais ne sortait l'éclat blanc des vêtements lavés dans l'aquarium.
Son maitre ne manquait pas d'air, il s'étouffait à trop manger, la paresse d'un canapé, les écrans éteints illuminant les prairies broutés. Le sang éjaculait sur des coup de maitres, toiles aux voix suaves, aux collines bien vertes. Les secrets dans les tombes des vieillards bien coiffés, les coupes rouges de thé s'échauffaient les poignets. Le mal était sportif, l'endurance ne tenait, attachés sur des stores, ils baissaient les volets.

était dans l'étouffement le bruit inchangé d'une locomotive délabrée, un nouveau départ vers wherever.


http://entreslashetpoint.blogspot.com

vendredi 11 avril 2008

Sentiments.

"Je veux mourir d'une overdose de sentiments!" répétais-je à chaque nouvelle rencontre. Je confirme mon souhait! C'est ma seule mort possible! Point.


Encore une fois, nous parlerons ici d'une forme de pseudo débilité futile, ressentis subjectifs peut être mal interprétés, lors de situations clichés à souhaits qui se révèlent être vécus de manière moins niaises. Sans référence aucune, je vais ici m'étendre sur un départ révélateur.





Elle est dans ce TGV. Je ne sais plus quelle quai, mais au niveau C. Voiture 5. Elle m'embrasse et monte en me lachant progressivement la main. On y voit rien à l'intérieur. Les vitres affichent une foule de gens qui se précipitent vers je ne sais où avec leurs bagages, passant à travers un gars en chapeau. Des ombres. De pâles copies de la réalité. Déboussolé, je ne comprend pas, je ne comprend plus. Je suis triste, profondément triste. Les tours d'Euralille me tourne autour, non, c'est moi qui tourne au centre. La ville est belle, le train se prépare à quitter le quai sans dire au revoir. Que dois je faire ? Porter un livre à la fac ? Partir ne m'est pas permis ? Non tu ne te l'es pas permis tu as tout dépensé. Sauf que c'est pas pour ça que t'as une boule au ventre qui grandi petit à petit... Ah bon ? Et Donc pour quelle raison... ah non... pas possible... Je la laisse aller sur Paris sans moi... Non... C'est ça qui me rend mal? Peut être oui. Attends...

Non. Tout s'éclaire. Montant précipitamment les escaliers métallique menant à ma passerelle préférée, observant son train en partance, je sais, je sais, je le sais! Les discussions hasardeuses ne l'étaient peut être pas. Et moi je reste main dans les poches, attendant qu'elles se remplissent un peu... De quoi ? j'en sais absolument rien mais y'a rien à attendre de ses poches, y'a même pas de papillon à l'intérieur. Mon malaise se justifie. Entre ces joues rougies par le froid, innocentes, sous ses yeux bleu clignant un peu. Dans son regard, l'indomptable veut être rassurée, confiante de ce qu'elle veut, mais pas d'elle même, son nez qu'elle trouve tordu que j'embrasse sans demander, juste parce que c'est naz de dire qu'il est beau son nez. Son sourire qui s'ouvre lentement, ses lèvres au subtile gout de passion, que je ne demande qu'à gouter puis dévorer.
Ses complexes complexés quelques instant et elle le sait. Une écharpe blanche, fine, allure de grande dame, "parisienne" me dit elle, quand je vois de l'assurance, du style, du charme. Elle ne me croit pas, je ne la croit pas sur cela. Elle déteste la scène de nue de Brigitte Bardot dans Le Mépris, sans se rendre compte qu'elle en fait un remake à sa façon. Magnifiques paires. Retour à la gare. Non son regard tout près du mien, ses yeux bleu louchant un peu sur les miens, trop près, mes mains sur ses joues, son regard de petite fille jouant les grandes dames. Tu me manque déjà. 3jours. Oui. Juste 3jours. Et alors ? c'est pas ça qui importe. Elle voyage sans moi!!! PARIS ! Voyons! Non j'avoue j'ai du mal à supporter l'éloignement. Je ne peux pas être là pour elle ? Non plus que ça.
Retour à la gare. le train s'en va. Mince. Descente sur le quai...


Trop tard. pas de connerie sur le quai... ç'aurait été mal fait... ça fait mal. Oui. La voir emmener par cet espèce de lombric en ferraille, l'avare, ne pas pouvoir l'accompagner jusqu'à la gare, rien que ça. Moi en donquichotte. J'ai pas de cheval, pas de lance. il va trop vite. Je suis mouliné par son bel anglais. Merde qu'est ce qu'il m'arrive... rentre chez toi et va dormir... Le cœur qui s'emballe, des grands bruits de cymbales, un furieux élan de vie... et...

Non en fait t'es juste heureux de le ressentir. tu te te sens vivre. Je me sens vivre. Oui. Alors en fait, ce que je prenais pour une banalité ressemble à ça... Je préfère les choses comme ça...

(arrêter d'essayer d'expliquer ce que je n'arrive pas à exprimer...)

(Téléphone =) ... )

jeudi 10 avril 2008

???



Attendez là? C'est moi ou mon blog reprend petit à petit... ?

C'est une évidence !

Moi.


Moi.


Moi.


Moi...


Impardonnable je suis. Je ne daigne même pas raconter MA Belle vie. Le fait qu'en ce moment tout est incroyable, que le monde pétille autant que des milliards de tonnes de bouteilles de Champomy, oui, parce que je suis un petit gamin, un bambino narquois, en costume et en chapeau, peur de l'inconnu tout en y foutant les pieds en plein dedans. Quand les bouteilles sont alcoolisés, car forcement nous restons des petits adultes responsables, c'est le bouchon qui pète, un feu d'artifice, crac boum tralala, des couleurs plein ton ciel, au volant d'une décapotable ( forcement rouge dans les pensées) en pleine nuit, à fond les ballons, allongés sur la banquette, pieds sur le volant, le reste n'en vaut pas la peine. Tu ira là où le feu d'artifice t'aura mené, et c'est comme ça!

Parfois baignant dans des classiques, non, dans des grands mouvements classiques, puis ensuite se noyant dans des solo de guitares ou saxophones. On s'enlace, on se paume, on aime ça, on le repousse, c'est foutrement bizarre pour qu'on assume encore complètement.

Les rêves cassés sont là pour mieux reprendre.

Et Elle ? J'ai pas parlé d'Elle ? En êtes vous sûr? Ouvrez les yeux bon sang! j'ai pas les images pour tout vous traduire et vous plonger dans la facilité non plus!

Il était minuit trente sept.

J'aurais très bien pu vous raconter ma journée d'aujourd'hui, aussi particulière qu'elle soit. J'aurai pu, oui, j'aurai pu. Mais non. J'ai rien à raconter. Je n'ai plus rien à dire. De toute manière je fais trop de faute pour pouvoir en parler, je suis juste bon à fermer ma gueule pour éviter de m'exprimer à coté de ce que je cherche à exprimer. J'ai aucun style, aucune logique dans mes propos. J'aurais pu resté niais. J'aurai pu rester réaliste. Non. C'est à l'opposé en une fraction de seconde sans comprendre pourquoi. Dany Brillant me reprend La Belle vie. Non. Tout ça est trop bizarre. Réveilles toi je serai là pour toi. Un frisson, ceux d'angoisse, parce que l'opposé est loin de toute logique. J'avoue. Des palmiers, des feuilles flasques, des nuances de verts à n'en plus finir, des goutes de pluie qui coulent doucement sur ces grosses feuilles qu'on croirait grasse sans savoir ce qu'elles sont vraiment. Des plantes trop exotiques, effrayantes, certainement venimeuse, qui s'enroulent sur des kilomètre de Liane. On arrête l'aventure pour ce soir, quelqu'un s'est cassé la gueule. Un ordre qui ne veut rien dire, des propos ou je pourrai user ma salive. Mais non. Même pas. Un sol mou, boueux. Toi, lecteur, tu me suis, tu t'enfonces, tu m'enfonces, je t'enfonce. Tu sens le froid sur ta joue ? Tu sens que tu ne ressens plus certaines parties de toi? Tu es dans un désert glacial. Fauve lâché en plein Antarctique, désert nocturne sous un soleil fracassant, éclatant de vérité. Il se réfléchie partout, sur la glace. C'est la nuit, oui. Tu es seul. très seul. Personne ne viendra te dévorer. Personne ne viendra te secourir. Marche, avance, t'as toute la nuit devant toi. Marche, fais toi mal, tu verra que dans le meilleur des cas, tu n'en garde que le mauvais.

free music




Débile moi ? Non. C'est toi! Pourquoi tu viens lire mes conneries ? Non sens. Peut être. Bah Oui. Bah non. Bah surement que peut être.



mardi 8 avril 2008

Il semblerait...




...Apparemment, Je suis un Flan...









vendredi 4 avril 2008

"Je vous chie à la pulpe."

Un article qui sort de nul part, parce qu'en ce moment nul part c'est ici.


Orange verte


Poussé par la paresse à se bouger le cul une fois pour toute, j'ai récemment participé à un marathon du court métrage en 48H sur Lille. L'inscription était de 15euro, l'équipe était une équipe de pote sans aucun moyen ou autre connaissance en technique cinématographique. Dispute à propos d'un scénario, entre la contrefaçon de personnalité, celle de médicament, l'apparition de steven seagal contre un zombie, et un fond social touchant. cela dura jusque 6H du matin, me laissa une heure de sommeil avant d'organiser la fête pour mon frère, et chercher mes lunettes. Heureusement que les gens sont fêtards et généreux!

Presque impossible de tourner pendant la fête, désaccords sur le scénario, deux séquences de tournées, Steven Fourmi ( parce que ce n'est pas la Seagal) Contre un Zombie et un Dealer.
Du lendemain, stress, quelques heures seulement pour faire un film. Je n'avais pas vraiment dormi de la nuit, j'étais préoccupé à faire beaucoup plus valeureux : lui parler. Gwen et Arthur chez moi Dimanche aprèm, on tourne des séquence à l'arrache, on enregistre la musique en une fois après le film assemblé et monté. Pire on aime le résultat. Il ne manquait qu'à graver. Bien sûr la technologie nous facilite les choses, plus de 2H de tentative d'encodage et gravage DVD de foiré... Tout autre format nous met hors compétition. Un appel à Carlos qui parle avec un organisateur nous disant que le DV peut être diffusé. On perd pas de temps, mettre le film sur DV nous prend 5mn17 . Nous fonçons à l'Hybride avec et grâce à François. On remet la cassette. Pas de problème. On regarde les premières productions des autres groupes ( il y'en avait 19, nous étions le 10ème) qui ne nous laissent pas une si bonne impression que ça...
1H plus tard, " On a pas les cables pour passer le DV...) Bien, avec François je fonce pour chercher le materiel nécessaire chez moi, sous la pluie, le stress, dans les rues à chercher où nous avions garé la voiture, en passant devant Faidherbe, y'avait du scotch noir élastique partout dans la maison, j'avais pas compris ce que mon père avait foutu mais qu'importe, j'étais plein de scotch que j'avais traversé héroïquement avec les cables DV et ma camera...

Nous retournons là bas. Pas de problème, la diffusion sera possible. Nous attendons de voir notre film de branleur projeté devant les 150/200 personnes présentes! On aurait vraiment "kiffé". Mais problème. Il manque un câble, le mec de la régie va le chercher juste avant les délibération...
Bien, pause juste avant les délibération, nous sommes le seul film non diffusé, pourtant y'en a eu des belles merde de 5mn sans sens... J'installe ma caméra dans l'urgence avec le mec de la régie. On fait des test avec le vidéoprojecteur et la table de mixage son. On a pas le son à droite, pas grave, projetons le film!!!
C'est bon, tout est calé, il suffit d'appuyer sur lecture, le speaker se pointe pour annoncer notre film je pense, non, il parle de délibération, les prix sont donnés, la soirée est finit, au revoir, à l'année prochaine...
Arthur, François, Carlos et moi sur le cul, ne comprenant pas... Le film ne sera pas projeté... Ce temps à rien? 15euro dans le vent? C'est presque ça oui...

Je poste quand même le "fruit" de notre travail ici...

Ni fait Ni à contrefaire.

Cette vidéo maudite n'a pas été modifiée depuis le soir du dimanche 30/03/08 et devait être projetée dans la version présentée ci dessous.
Il faut savoir que nous avions dépensé 15euro pour l'inscription, que le thème donné était "la contrefaçon" (assez difficile entre les autres susceptible de sortir, comme le duel; le rêve américain; les affranchis; vitesse et précipitation; trou noir..) et que l'association organisatrice du marathon était " L'orange verte" .
Bonne visio.






mercredi 19 mars 2008

Consensuel.


CRAQUER

mardi 18 mars 2008

:|


J'avais cette chose en tête. Cette boule au ventre. Ce mal-être, un néant d'ivresse... Qui partait de quoi d'ailleurs ?



Le raz le bol n'existe pas, ni le vase, ni la goutte d'eau qui en déborde, pas de métaphore à deux balles, juste un dépassement injustifié.
Rien est parfait, et c'est parfait comme ça.
Ce qui se cache sous nos yeux, qui nous semble être ailleurs. Abrutissement automate, sous les pas militaire d'une dictature du cœur. Bouchons y les artères, nous semblons volontaires. Rien, non rien de tout ça ne prend. Pas de "toi", pas de "moi", mais au fond un "nous", et l'orange bleue. Pas de jeu de mot à éplucher.
Aux vues parisiennes, aux envies embrasantes, pour que brule, de mille feu, une rage de vivre, que beaucoup n'accepterons jamais, par jalousie de ne pouvoir ressentir une vie.
Un briquet. Tu es un briquet. Un briquet magique, un briqué spécial. Pas de contes, pas de fées, juste une imagerie délicate qu'on m'empêche d'imager, parce que le monde m'en veut de vouloir t'allumer.

vendredi 14 mars 2008

[60!] Get a ride!


Somethin' stupid. Comme une putain de douche froide. Aujourd'hui j'ai couru -non, je me suis enfui, pour une projection de Morden Love... Bref passons...

Me voici encore à commencer un de ces articles super long qui n'aboutissent une fois de plus à trois pattes de canard à casser.


Faculté d'étudier.




Beaucoup meurent de faims, c'est sûr, on en parle pas assez. D'autres accumulent les petits boulots pour s'en sortir au minimum demandé. Certain même ne bossent pas, mais travaillent dur pour s'assurer un avenir. Moi, je ne fais rien... J'ai mes partiels, et comme dans mon groupe de 54 étudiants en cinéma, je vais parfois en cours. Il se retrouve que nous dépassons les dix étudiants simultanément dans un cours! Mais jamais encore nous ne sommes tombés en dessous de deux pour le moment... Bien ? Mal ? Manichéens à la con! On prétend avoir un certain art de vivre en fac, mais dans le fond, il nous dérange tous. On ose pas se l'avouer voilà tout. Comme toujours vous vous mettez à bosser quand il le faut VRAIMENT, et pas autrement. Un verre par ci, le deuxième par là, la blague débile, les prises de notes à l'arrache, se lever à 8h30 quand on commence à 8h30 et se pointer à 13h00 avec la tête dans le cul. Lire, lire à n'en plus finir, tout ce qui n'a absolument rien à voir avec les études en cours. Se la jouer, se la donner un peu, sur des sujets à droites, à gauches, toujours vagues, jamais maitrisés, mais en savoir plus que d'autres.
Et bien sûr le fléau du siècle, avoir tous les moyens de communication possible sous la main, et ne jamais essayé d'y foutre les pieds, ou alors, impossible de s'y enfoncer vraiment, chaque outils, ou autre objet trainant dans nos poches, toujours là pour nous déconcentrer, nous faire penser à autre choses de, parait il, beaucoup plus important, nécessitant un maximum de concentration pour un maximum de plaisir et de satisfaction personnelle.
On s'étonne que les beuveries pourraient devenir quotidienne. Coincé entre un an de licence et un budget peu avantageux pour se motiver à réussir ses études. Pouvons nous vraiment affirmer qu'il suffirait juste de se " donner les moyens ? " Nous n'avons rien à recevoir de quiconque, du moins, rien de matériel. Qu'on nous fasse comprendre qu'une licence ne mène pas au chômage, que la musique et le cinéma ne sont pas des loisirs gras, ingrats, engraissant l'industrie des loisirs, juste par faux plaisir, et qu'en même temps derrière tout ça continuent les meilleurs trouvailles et évolution de l'espèce humaine.
étudier à son grès, pour jouir de ses connaissance et faire sa vie selon ses envies... Le problème est toujours le même. Personne ne vous laissera faire. Personne ne me laissera faire. Personne ne bougera, et j'en suis sûr, même pas moi. Pourquoi ? Parce que personne n'est encore prêt à ça. après tout, petit étudiants que nous sommes tous, que pouvons nous faire face à des gens matures, censés, expérimentés, d'une cinquantaine d'années? Mais si! Certain passent même leurs vacances à Euro Disney!

N'empêche que l'aventure Fac continue. Cinéma me voilà. Tu va souffrir mon pauvre commercial...




Crise du logement


Papa et maman déménagent à 10mn de voiture, et forcement moi aussi... Maison de mon enfance je te quitte sans même pouvoir te dire au revoir... ou pas... Ma chambre, mon cocon ( pas de foutage de gueule avoir un chez soit où l'on se sent plus ou moins à l'aise se veut rare!), après près de 12 ans de fréquentation je te quitte. Du coup les grandes questions existentielles font un assaut exceptionnel : Que deviens tu l'an prochain ?

Quelque chose d'assez con et d'important. J'ai toujours mes enceintes 2x50w et 2x60w de branchées, ici du Led Zeppelin qui joue à 16 de volume. Quelque chose d'assez risqué pour une approche à 23H. Pourtant je peux me le permettre. ça me rend à l'aise. Mes posters partout, mon coté gnian-gnian, mes livres en bordels, mes dvd n'en parlons pas, mon lit à proximité d'un pc à proximité d'une tv, à proximité d'une xbox transformée en lecteur Divx. Personne pour vous dire " Tagueule " quand tu joue de la guitare en chantant doucement devant ton miroir, parfois à poil ou en pyjama pourri après quelques saloperies mangées ou bues en cachette.

Là bas, maison plus grande, certes, mais chambres plus petites, aux murs en cartons... A quoi ressemblerons mes nuits à 2h de route à pied du centre ville de Lille, alors qu'ici je mettais à peine 30mn pour rentrer chez moi complètement peter à 5H du matin...
Ne pas pouvoir marcher, parler, faire de le moindre bruit, couinement, rire, conversation téléphonique, peur d'être entendue, d'être engueulé, de provoquer des crises, de faire jouir les tensions familiales, les disputes, les sautes d'humeurs assez bidons dans leur fond... Le spleen continuel d'untel ou d'untel quand il n'y a pas lieu d'être, et tout ça, peut être, rien qu'à cause de moi, juste parce que chez moi, je cherche à me faire un nid douillé où s'évacueraient mœurs et idées. Non en fait je dérange juste par acte de présence, tout comme eux. Cohabitation et épanouissement n'ont jamais pû s'entrevoir. Autant passer son chemin, faire une cible ailleurs...

Pas de bourse. Quel malheureux je fais. Pitoyable. Mais même l'envie de voyager se retrouver cassées, par des responsabilités inexistantes, des bureaucrates qui ont pour seules fonction que de vous maintenir au pays parce que personne n'a encore compris qu'une frontière n'a aujourd'hui plus lieu d'être entre les hommes... ou pas...
J'ai compris aujourd'hui qu'il était peut être inévitable qu'on en vienne à jour à avoir une putain de crise de colère et de s'auto détruire en emportant tout le monde avec soit, juste parce que notre héritage nous en a donné les moyens... Pas grave si vous ne voyez pas de quoi je parle.
l'État ne changera rien à mon état d'esprit...



'Cause you're so great and I love you


Je suis amoureux.
Cette phrase est parfaite et en développer plus serait la souiller.



mardi 4 mars 2008

Out of time.


Et à ce moment précis...

Tout objet se contredit.
Les visages s'écartèrent.
Les phrases s'envolèrent.
Les larmes trop lourdes tombèrent.
Sous l'éphèmerité d' un effet mérité.
Qui s'en allant de droite et gauche,
aux torrents pluvieux,
des abimes arrachés aux cernes maladroites.
Un semblant d'esprit sur une rose des neiges
Prises par le vent dans un futur associable
Un maladroit tracés d'un accès partagés
Aux ombres abyssales des vérités refoulées.

Sans pour autant médire autant me maudire
La simplicité des choses a rendu compliqué
Ces fautes de patiences
Prédateur des reptiles
Au sang froid
Chaudes larmes de crocodile
et le chasseur larme à la main
l'arme à l'oeil
Victime de soit
Bêtement sauvage
Incapable de décaper sa propre bleusaille.

Oeil crevé par les restes du féroce avorton
emmêlé de poussiéreux tuyaux d'arrosage
cordon médicale d'idée malade
Accomplissement
Accomplissement
Sincérité
Cœur alarmé.
Coeurs mal armés.
Tous disjonctés
Tous disjoint
Mais un jouissant d'un charabia vitale
Comestible mais indéniablement indigérable
Par toute personne gérable
au commun des mortels
les dieux répondant
que oui ils le faut pour les biens du moment.

Et demain les milliers de ciels étoilés aux milliers d'étoiles
multiplication vertigineuse du haut de celles ci
Les questions des petits matins et des grands soir
Robe de soirée et tenue de chambre.
Déchet échéant j'aime ton arrogance.
Déchet abimé je t'ai arrosé.

Enfumé d'un liquide brulant
Consumant le mal être par une tige de vie,
Ecoutant la pluie et observant le bruit des nuages rapides
Penser à quoi.
Penser à moi.




Blur - Out of time (Think Tank -piste 2)


Where's the love song?
To set us free
Too many people down
Everything turning the wrong way around
And I don't know what love will be
But if we start dreaming now
Lord knows we'll never leave the clouds

And you've been so busy lately
that you haven't found the time
To open up your mind
And watch the world spinning gently out of time


Feel the sunshine on your face
It's in a computer now
Gone are the future, way out in space

And you've been so busy lately
that you haven't found the time
To open up your mind
And watch the world spinning gently out of time

And you've been so busy lately
that you haven't found the time
To open up your mind
And watch the world spinning gently out of time


Tell me I'm not dreaming but are we out of time?
(We're) out of time

Out of time
Out of time
Out of time
Out of time





mercredi 20 février 2008

06h06

Il était 06h06

mardi 19 février 2008

Le titre importe peu.

Votre estomac s'emmêle, même si ça ne le regarde pas. Pas un marin à l'horizon mais toujours la menace d'un nœud coulant. Plusieurs matin déjà qu'appuyer sur l'interrupteur ne change rien. L'ampoule est cassée. Pas de brume le matin, juste la sombre idée des stores baissés laissant passer un intense rayon lumineux vers je ne sais quel objet sacré censé m'aider pour une quête particulière que je n'arrive plus à imaginer, je ne prend pas la peine de regarder, je ne suis plus un geek. La bouche pâteuse, les yeux gluants, les membres engourdis est-il nécessaire de parler de l'odeur?- surement pas, peut être parce que le réveil est en panne depuis quelques matin. Mais ce n'est pas la seule panne. Y'a aussi la boite à penser, à réfléchir, la boite à rêve, etc... Déjà le concept de la boite à quelque chose prouve la panne en elle même, les pensées, réflexions, et rêves entravés. Un néant créatif, un néant d'émotion. Ne pas ressentir grand chose parce qu'on s'oblige à ne pas ressentir de peine. Est ce ma faute ou la leur? Les deux certainement. La mienne parce que j'ai découvert Jacques Brel, la leur parce que je suis qu'un égoïste. Non, je ne suis pas déprimé, ou alors faut demander à Brel. Je ne suis pas vide, sauf si celui ci prend un sens plein. Je suis juste en vacance et en état d'âme transitoire avant pas mal de changement. Quoi c'est ça le réponse ? C'est y réfléchir et pondre ça comme ça ? Est ce que ça explique pourquoi j'ai le mal du téléphone ? Les longues conversations aux fesses londoniennes ou photo de gare, c'est normal... Mais je ne me lasserai pas de sa voix. -Oui, c'est ma faute de t'aimer.- mais où est elle? Elle arrive...

"Et puis y'a Frida qu'est belle comme un soleil, et qui m'aime pareil que moi j'aime Frida... Les autres ils disent comme ça qu'elle est trop belle pour moi, que je suis juste bon à égorger les chats, j'ai jamais tuer de chat."

C'est juste parce que ça passait. Combien de fois j'ai pu le recopier ? On s'en fou.
Attendre un essaimess juste parce qu'il est bon d'être affiché chez l'autre, pour le petit effet que ça fait à celui qui envoie, en écrire un pour donner le même effet à celui qui reçoit, la boucle se boucle, le circuit est tracé, mais la course ne prendra jamais fin car celle ci est affamée.

Envie de film à la con, où ça pète partout, de l'étalon italien au gouvernator en passant par McLane. Et en même temps me faire tous les Truffaud, commencer les Guitry, finir les Bresson...
Mais ne rien pouvoir faire de tout celà pour le moment.

On me demande cet après midi de mettre en vente ma maison sur un blog... Ma chambre aussi donc...



dimanche 17 février 2008

Mode de vie et téléphone portable.

C'est certain. Avant les vacances de Juillet mes parents déménagerons dans une plus grande maison. J'aurai raté mon année et je serais passé à coté de 95% de mes projets de l'année. A force de reporter à après demain ce que j'aurais pu faire hier, à force de me dire que rien n'est de ma faute mais de ceux qui ne m'autorisent pas à avoir les outils nécessaires, je reste ce que j'étais, ce que je suis, larve qui voit la vie défiler à l'age où beaucoup avaient déjà démarrer leur vie. Lisez vous Rimbaud? J'avais encore sous les yeux il y'a quelques heures certains de ses poèmes écrits à 17ans. Oui je sais, Rimbaud était Rimbaud, mais tout de même... 100 projets avortés contre peut être 2 de réussis... ça commence à être lourd... Tout cela ne tiens pourtant qu'à moi... ou pas...

L'an prochain, c'est donc certains, c'est (pas) loin d'ici que je ferais ma vie. Je sais. Deuxième année que je le dis. Je sais. J'ai toujours pas de boulot. Je sais. Je ne sais toujours pas ce que je ferais l'an prochain. Vous les savez très bien, des résultats j'en ai encore aucun. Le seul résultat c'est la bouteille de vodka qui se vide peu à peu dans ma chambre, et la collection naissante de livre sur mon étagère improvisée un peu au dessus de mon lit (D'ailleur ce matin encore, je me suis débrouillé pour qu'il me tombent tous dessus à mon reveil..).

Mais c'est de SA faute, Elle m'a posé un livre dans les mains. Et tout continue de changer silencieusement, petit à petit. La frustration du téléphone portable devient différente. Parler sans savoir de quoi on parle vraiment parce qu'il n'y a ni les yeux, ni les mains, ni la candeur d'un corps, pas de paysages à traverser, inspirés, insolites, avec ou sans lumières. Un faux réel, un vrai virtuel, ou l'inverse. Les rêves imaginés, les mots importants, perdent de leur valeur et en gagnent en même temps. Parce qu'on ne peut qu'aimer ça, qu'on n'arrive plus à faire autrement. Parce que nous sommes une génération qui aime se torturer juste pour le plaisir d'avoir mal. "Masochistes de nous!" . Parce que tout ça devient grave, que ma seule envie c'est de la revoir, et que c'est une scène de retrouvaille sortie de l'imaginaire qui donne du coeur à la tâche...
Quelle tâche?... Huh... " Girl, you really got me now..."

jeudi 14 février 2008





Ce sont sous les sens amputés et faussés, que se faufilent les idées des désirs dissimulés. Tomber de haut sans se faire mal et se laisser emporter par un courant d'air frais, puis sentir des étendues d'eau salée impossible à matérialiser, sauf quand elles sont arrosées. Sensation pathétique d'être soit même glissant sous les serpents métalliques dont chaque goute de venin apporte la rage d'une tristesse sans fond en même temps qu'elle nous lave. Celui ci m'extrait toutes mes crasses de la manière la plus futile et la plus troublante, à genoux, allongés, devant mes faibles idées. Il me semble qu'on appelle ce bruit un sanglot.
Dehors il ne pleuvait pas.

Puis frappent à la porte Lamartine et Aragon. On se salut tous aussi surpris que les autres, et l'on réfléchit ailleurs, là où Elle trouve les bons vers et les bons mots.

Mais moi...?
Quand je serais grand je voudrais être Fermier, pour cultiver et semer!
...Ok, je repars...

mercredi 13 février 2008

Enervé

Au synthétique hasardeux.

Juste parce que les articles qui n'ont pas lieu d'être c'est Enervé!
Let's go! To enjoy a full night of music.

En espérant que le vide de sens donne un sens au vide!


samedi 9 février 2008

Trois nuits que j'essaie de me mater Blood First (à comprendre Rambo I) en entier. Rien à faire, je m'endors toujours moins de 15mn après avoir caler le passage à reprendre.
J'ai du mal à m'exprimer face au vécu, ou plutot à ce qui se vit... Oui sinon je commencerais pas mon article en parlant de Rambo? non? Si. Bien sûr que si!


Que voulez vous. Tout change à nouveau. à quel point ?

Ben o'Folk est le nouveau batteur de The Nominals!
Je commence à lire des livres...
Je commence à aimer lire des livres...
J'écoute de la musique sur un iPod quotidiennement
Je retourne souvent à Faidherbe...
J'ai des cours à la fac!
Je fais du rangement dans ma chambre.
Je déménage bientôt... Ma maison est presque vendue...
Je vais donc chercher un vrai "chez-moi" l'an prochain...
Surement en coloc' , oui...
Je suis malade...
En plus de devenir fou...
Mais ça c'est à cause d'Elle.
Elle apporte toutes ces choses nouvelles avec Elle...
J'ai des notions d'islandais du coup...
J'en dirais pas plus...

Je n'en dis pas plus, même s'il y'a énormément à dire. Cet article ne sert peut être à rien, ou alors à laisser sous entendre les choses à exprimer. Je ne vous en dirai pas plus vil lecteur, presque vicieux de savoir ce que j'ai envie de vous raconter. ... Alors pourquoi vous êtes encore là dans ce cas ?

Article Non sens. Mais en amorce à d'autres choses à venir. Bientôt. Très bientot.


Je souhaite cependant rendre hommage à Guillaume Théry, ancien camarade de classe, mort le 2 février en Espagne par le pire de la bêtise humaine ...
Rest in peace mec...

mercredi 6 février 2008

Transitoire.


... Would you do something wild and unpredictible ? ...

A tous ces rêves plus réalistes que d'autres. On attend quoi en fait ?

vendredi 1 février 2008

Mais arrête!

Ce soir je suis sortie du 14ème étage, chambre 1408, expérience un peu moins traumatisante qu'Asterix, mais tout de même, et cela entre des écrits de More et Rimbaud.

C'est inévitable, l'endroit dans lequel j'ai aimé et souffert pendant ces 14 dernières années, je vais le quitter, et par conséquent, mon cocon constitué en 13ans va disparaitre. Beaucoup de questions donc, flottant dans le mal être de ne pas avoir pris le dernier train pour Londres. Qu'importe, tel un anti héros de western, je marche vers le soleil couchant dans un désert urbain. Oui. Peut être. c'est certainement une de mes conception de concept trop conceptuelle pour être conçu mais qu'importe, le fait est là : Nos villes sont les nouveaux déserts. Le fait qu'elle soit pleine les rend vide, et leur trop plein de bruit se transforme en long silence. Envie de quitter ce desert pour en voir un autre. Où d'autres choses. Oui. Connaitre d'autre chose. Je me plante, encore et encore, je le sais, je le sens, mais je continue quand même...

Après avoir eu envie de chanter du Polnareff, j'ai envie de chanter de l'Aznavour.
Alors Emmenezmoiauboutdelaterre,emmenezmoiaupaysdesmerveilles,
ilmesemblequelamisère,seraitmoinpénibleausoleil.
voilà.

Je sais, la misère chez moi n'existe pas. une preuve ? On voit des bandes d'annonce où Thierry Lhermite pleure parce qu'il est dépressif... Non oui mauvais exemple, mais l'idée est là. C'est complètement con, débile, mensongers, déconsidéré. et dans les 6 derniers mots avant la dernière virgule on peut lire "con" à trois reprises. tout ça est plutôt con à vrai dire.

J'ai envie de voir des chats faire du Morses. J'veux entendre des jeans qui parlent. Puis aussi je voudrais que... Ouai. Mais arrête!

Puis ... merde! F*ck it! reprenons le semestre.

Pomme de vie.

Mots émotifs.

Sentiments abimés et impossibles à exprimer, outre par quelques vers enrayés, s'obstinant à charger une inspiration néfaste, insolite et bancale.
J'aurais voulu savoir écrire comme je devrais savoir le faire.

...Mais dans ces nuits là, on ne peut pas...

...Mais improvisons quand même...

Des notes écorchés d'un chanteur populaire
S'assemble une mélopée aux tons patibulaires
Me rappelant ces nuits sombres de clairs lunaires
Où souvent je pleurais mes pensées éphémères

C'était à cause des femmes un peu trop elles-mêmes
Où alors ces amoureux oubliant qu'ils s'aiment
Peut être des oiseaux me chantant mon physique
Joyeux de me voir las de manière atypique

Il est maintenant le temps où j'envie ces poètes
Qui d'une aise élégante écrivent à tue tête
A propos de l'autre qu'ils aiment et qu'ils haïssent

J'irai une fois de plus me confier à ma Lune
Qui elle m'écoutera malgré toutes mes lacunes
En me dissuadant d'assouvir caprices..


.Je ne suis pas fait pour écrire.
.Mais qu'importe.


..
Inside my head
A storm from you
Is going ahead
To something new
..
I just wanna be with you
dancing right beside you
while all things around
turning in somehting wild
..
...to kiss you in the rain...
..


...Puis qu'importe...